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Trouvé sur le site de MB&F : la première image d’une Horological Machine n° 3. Mieux qu’un teaser : une révélation sur un possible « bunker » horloger, aussi radical que dérangeant !
Décodons l’image apparue presque subrepticement sur le nouveau site web de MB&F et présentée comme une HM3.
Un couronne de remontage au milieu : c’est donc une montre, et non un improbable « objet du temps ». Le shuriken nous précise que c’est bien une MB&F.
Le diamètre de la couronne étant par nature peu susceptible d’être ou bien ssous-dimensionné, ou bien surdimensionné, le boîtier semble de taille raisonnable : il paraît reprendre le fond « cuvette » de la HM1, mais avec le double corps de la HM2. A moins que la montre ne soit ici présentée à l’envers, les deux « tourelles » constituant le fond de la montre : hypothèse peu vraisemblable…
Prenons donc pour hypothèse que cette n° 3 est, dans son berceau d’or rose, l’enfant légitime de la n° 1 et de la n° 2, avec un respect de l’identité « double corps d’affichage » propre à MB&F.
Bizarre : on découvre ici deux des côtés de la montre, soit, face à nous, le flanc où se loge la couronne et, à gauche, le flanc immédiatement contigu. Or, aucune « corne », ni aucune attache de bracelet n’apparaît : coup de gomme sur Photoshop ou concept extraordinaire de boîtier ? A moins qu’il ne s’agisse pas d’une montre-bracelet, pourquoi pas une montre de poche ? Le doute est permis…
Maintenant, ce flanc situé à gauche de la couronne ne présente pas d’angle vif. Il semble arrondi : on pourrait avoir affaire à une forme de boîtier totalement originale, comme un écu dont la base serait hémisphérique. Quelque chose comme une boîte en rectangle très arrondi (un O très élargi et aplati au centre, bien dans l’idée de la fusion n° 1 + n° 2) ou un boîtier en forme de D majuscule : la couronne pourrait alors se situer sur le haut du D.
Mais, dans cette hypothèse, où sont les attaches du bracelet ? Optons ici pour le coup de gomme à décourager les curieux (merci, Photoshop)…
Les « tourelles » de ce bunker horloger ? Comme l’une est gravée MB&F et pas l’autre, on en déduira que l’une est plus importante que l’autre. Prenons pour hypothèse que ces « tourelles » présentent, sur l’autre face, une « meurtrière » dans laquelle se présentent soit des compteurs, soit des cadrans, soit des aiguilles, soit tout autre forme inattendue d’affichage.
Puisque ces « tourelles » sont aveugles du côté de la couronne, au minimum sur 180°, en admettant qu’il faut bien que ces « tourelles » servent à indiquer quelque chose et en gardant en tête l’hypothèse d’un D majuscule, cela signifierait que la montre se porte en avec la couronne vers les 12 h, en se posant exactement comme un D sur le poignet.
A moins qu’il ne s’agisse que de « demi-tourelles » (des demi-cônes) à moitié ouverts ou seulement de « cheminées » au fond desquelles on lirait l’heure : dans ces cas, la couronne pourrait être à gauche et la montre en forme de D reposant sur sa barre latérale, avec des « compteurs » lisibles de face. Mystère…
L’enquête continue. Présentation internationale de la montre dans la seconde moitié d’octobre 2008, avec un prix public estimé qui devrait logiquement se situer entre la HM1 et la HM2.
A noter, sur le nouveau site de MB&F, l’intégration du blog Our World, devenu Parallel World : c’est un des blogs horlogers les plus intéressants dans la mesure où, comme son nom l’indique, il ouvre l’esprit vers d’autres univers que l’horlogerie, tout en gardant avec le temps un lien de connivence.
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