Marque de montre vendue par annonce
Une marque horlogère sur le déclin peine à trouver un repreneur par voie de presse.

«A vendre marque horlogère englobant la notion Genève.» C’est sans succès qu’une société horlogère de Chêne-Bourg (GE) a inséré trois fois cette annonce dans la presse suisse.

Pourtant, comme l’écrit PME Magazine, une nouvelle vague d’acquisitions frappe l’horlogerie suisse. Le groupe LVMH vient d’avaler les montres Hublot, le groupe Richemont a repris Roger Dubuis et le groupe PPR de François Henri Pinault est devenu actionnaire de Girard-Perregaux.

«Notre prix, entre 1 et 2 millions de francs, pose problème», admet le directeur de l’entreprise genevoise qui tient à conserver l’anonymat. Sa marque de montres moyen de gamme avec des prix de 500 à 4 000 fr. est sur le déclin. Il y a quatre ans, elle a sabré le budget marketing. Ce qui fait chuter les ventes de 80 000 à 15 000 ou 20 000 pièces par an. «Une marque indépendante a de plus en plus de difficulté à régater face aux groupes horlogers qui ont les moyens de truster la diffusion et la distribution», ajoute le mystérieux interlocuteur. Celui-ci veut se concentrer désormais dans la sous-traitance.

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