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Swiss Watch Crédit peine à décoller!
 
Le 26-03-2007

«Nous n'avons vendu aucune montre par ce biais.» Le constat du seul horloger-bijoutier neuchâtelois partenaire de Swiss Watch Credit, société qui propose depuis une année d'acquérir des montres en recourant au petit crédit, est implacable. Pourtant, son verdict est loin d'être négatif. «On s'intéresse à tout ce qui est novateur et pourrait dynamiser les ventes.»

Swiss Watch Credit est un service que le commerçant propose au client. Difficile néanmoins d'expliquer le peu d'attrait du système. «Beaucoup de choses s'achètent à crédit: voitures, hi-fi, meubles. Mais pas les montres.»

L'idée n'est pas nouvelle. Elle a été relancée au printemps dernier par le Jurassien Paul Cramatte. Lui, juge le bilan de l'année écoulée «relativement positif». Mais convient qu'il faudra «beaucoup de travail pour faire passer le message». Afin que les habitudes de consommation et les mentalités évoluent. Le Jurassien avoue avoir vu trop grand, voulu grandir trop vite. «A l'époque, j'avais été très, très optimiste. Il nous faudra une année de plus pour atteindre l'objectif.» Une année de plus, mais pour quel calendrier? «Je n'en ai pas fixé.» L'objectif est en revanche plus clair. Paul Cramatte vise deux cents partenaires en Suisse. Actuellement, ils sont une trentaine, installés essentiellement en Suisse romande, un nombre qui ne s'est pas étoffé depuis le lancement du projet.

Swiss Watch Credit travaille avec un établissement bancaire qui finance l'achat des montres. Mais à 14,5%, le taux d'intérêt est élevé. De plus, toute personne peut déjà contracter un emprunt auprès d'une banque pour acheter une montre. Un leasing, avec un taux plus bas, ne serait-il pas plus attractif? «Non, ce n'est pas un souhait», observe Paul Cramatte, «le système a trop de contraintes. Et puis, le but est que la montre appartienne tout de suite à l'acheteur.» L'idée du leasing n'enchante pas non plus l'horloger-bijoutier neuchâtelois partenaire de Swiss Watch Credit: «Il n'existe pas d'argus de la montre. De plus, le marché de l'occasion pour les modèles courants, de 1000 à 2000 francs, est quasiment inexistant. Il y a davantage d'intérêt pour celui de haut de gamme.» Paul Cramatte, dont l'activité principale est le placement temporaire, confie n'avoir pas disposé de suffisamment de temps pour se consacrer à Swiss Watch Credit depuis le lancement de la société. Mais promis, il remettra la compresse dès avril-mai et annonce l'engagement de personnel. «Nous allons d'abord revoir notre politique avec nos partenaires actuels avant de nous développer. Acheter des montres à crédit, c'est un mode de consommation qui doit rentrer dans les mœurs. Nous comptons également sur le bouche-à-oreille.»

Pour Paul Cramatte, Swiss Watch Credit ne s'adresse pas forcément à ceux qui désirent acquérir leur première montre de luxe. «Mais davantage aux personnes qui ont l'habitude de débourser entre 600 et 1000 francs. Cela doit leur permettre de monter en gamme.»

L'Impartial

 



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