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La dernière livraison de Revolution (édition américaine) propose un encart publicitaire de 10 pages, tout-à-fait surprenant. Urwerk en version comics. Une bonne idée de John Simonian (Westime), qui ouvre ainsi la voie à des communications horlogères moins conformistes.
Tout le monde en rêvait, John Simonian l’a fait parce que personne n’avait encore osé associer bandes dessinées et montres de luxe. Du moins dans une publicité, en reprenant tous les codes graphiques des (mauvais) comic books de la science-fiction populaire des années cinquante. Pire, c’est du noir et blanc, pour faire encore plus pulp fiction.
On aime ou on n’aime pas, mais le résultat est là : une image décalée, qui tourne le dos aux habituelles représentations graphiques de la profession, une marque dont les créateurs jouent le jeu (on les retrouve déguisés en cosmonautes de space opera : ci-dessus), un message qui ne peut qu’enchanter tous ceux qui croient encore que les montres sont les derniers « jouets de garçon ».
Evidemment, ça donne un léger coup de vieux aux annonces des pages voisines !
Dans le même numéro de Revolution (USA 8), un autre encart de publicitaire de 26 pages, toujours signée Westime, mais cette fois consacré à Richard Mille et au Mans Classic : plus classique, mais conçu comme un vrai reportage sur la course et preuve éditoriale qu’on peut créer des contenus de qualité pourvu qu’on ait un peu d’imagination…
Business Montres
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