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Gener Garcia Molina, dit « John 40 », commandait le « 43e Front » des FARC, les guérilleros colombiens,
ravisseurs d'Ingrid Bétancourt.
Investie par l'armée colombienne, sa base arrière vient de livrer un arsenal impressionnant et une collection de montres de luxe.


« John 40 » avait trois passions : le trafic de drogue au service des FARC (chiffre d’affaires annuel estimé à 200 millions de dollars), les jeunes femmes (qu’il avait la fâcheuse habitude de liquider dès la fin de ses histoires d’amour, histoire de ne pas laisser de témoins) et les montres de luxe, qu’il assortissait à ses vêtements griffés.

On voit ci-dessus cet élégant gentleman, dans son camp retranché au coeur de la jungle, avec une de ses maîtresses, retrouvée assassinée peu après sa visite au camp secret des FARC.

Sa base arrière ayant été investie par les forces gouvernementales, après un sévère bombardement, Gener Garcia Molina, 43 ans, est aujourd’hui en fuite, probablement blessé.

On a retrouvé son arsenal privé (mitrailleuses, fusils d’assaut, armes de poing, explosifs), des ordinateurs (qui vont améliorer la connaissance des Colombiens sur les FARC) et des équipements de télécommunications.

Plus une somme d’environ un million de dollars en pesos, budget qui correspond, selon les autorités colombiennes, à l’« argent de poche » utilisé par ce collectionneur de montres de luxe pour ses petites dépenses quotidiennes.

On ne sait pas quelle montre cet amateur éclairé avait au poignet en prenant la fuite, et on attend des détails sur sa mirifique collection, mais l’horlogerie suisse a provisoirement perdu un bon client, qui devait tout payer en liquide (enfin, en narcodollars) !