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Le joaillier de la rue de la Paix donne une leçon de joaillerie, d'orfèvrerie et d'horlogerie à travers les collections de son musée et le savoir-faire de ses artisans. Diane-Sophie Lanselle, responsable de la communication, livre toutes les clés.
Que verront les visiteurs ?
Nos collections de bijoux, dessins, carnets de commande, nos créations contemporaines en joaillerie, horlogerie et orfèvrerie avec des explications de M. Mellerio, qui déchiffrera certaines de nos épées d'académiciens. Le public pourra également visiter nos ateliers, où trois métiers seront présentés : dessin de bijoux, taille de pierres précieuses et joaillerie, c'est-à-dire travail du métal.
Sur le plan de la sécurité et de l'organisation, quelles contraintes avez-vous ?
On aime que les choses soient conviviales : ce sont donc une vingtaine de membres du personnel, tous des passionnés, qui accueillent le public et le guident par petits groupes de trente personnes, fournissant des explications à chaque étape. Pour la sécurité, il y a les personnes qu'il faut où il faut.
Le nombre de visiteurs est-il illimité ?
Nous faisons entrer mille personnes par jour, et la visite dure une quarantaine de minutes. Pour éviter que des gens fassent la queue sans pouvoir entrer, les visites cette année auront lieu sur inscription préalable.
Quel est l'intérêt de votre maison d'ouvrir pour les Journées du patrimoine ?
Commercialement, aucun. Nous avons commencé à y participer vers 2004, sous l'impulsion du Comité Colbert, alors associé aux Journées. Il s'agissait de sensibiliser les jeunes aux métiers d'art, un souci qui demeure fondamental : notre savoir-faire a près de 400 ans. Nous sommes la plus ancienne maison de haute joaillerie du monde, la seule de la place Vendôme à être restée familiale, et à avoir gardé sur place tous ses ateliers.
Propos recueillis par Ariane Bavelier
Le Figaro |