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LE 360° DU LUNDI : c’est nouveau ou ça pourrait bien le devenir…
 
Le 06-10-2008
de Business Montres & Joaillerie

Les questions à se poser pour bien commencer cette semaine, les informations à recueillir, les tendances à anticiper, les rumeurs à entendre et tout ce dont on va parler ces jours-ci côté montres…

••••• Racheté, sauvé ou dépecé ? Après d’âpres négociations « dans la dernière ligne droite » (Business Montres de lundi dernier), le dossier Peace Mark devrait se refermer d’un jour à l’autre. A Hong Kong, on semble certain d’une issue rapide : un riche homme d’affaires hongkongais (une affaire familiale très respectée, avec une fortune assise sur le retail) aurait fait une « offre amicale » qui préserverait les actifs du groupe (usines, réseaux, marques) et sa stratégie internationale de développement. Pour avoir trop joué à la baisse, les banques seraient les grandes perdantes de ce rachat et auraient quasiment perdu leur chemise dans les négociations de cette reprise…

••••• Gris ou pas gris ? Des consignes très précises ont été données dans plusieurs grandes manufactures genevoises pour suivre de très près les ventes de montres neuves sur les différents circuits où elles se multiplient (enchères, internet, boutiques d’occasion, ventes privées, etc.). Un relevé systématique des numéros de série permettrait aux marques de connaître la provenance exacte des pièces neuves ainsi proposées à prix discomptés. Un piège pour les spéculateurs (qui passent commande longtemps à l’avance pour remettre la montre sur le marché quand elle est surcotée du fait de sa rareté), mais aussi pour les détaillants qui déstockent discrètement, voire pour les managers des filiales qui remaquillent ainsi sans vergogne leurs bilans de fin d’année…

••••• Ira, ira pas ? A propos de l’America’s Cup (ci-dessus), toujours encalminée dans les prétoires new-yorkais : les managers d’Alinghi répondront-ils à l’invitation de Louis Vuitton, qui organise à Auckland une sorte de néo-Louis Vuitton Cup, rebaptisée Louis Vuitton Pacific Series ? Tout le gratin des dernières America’s Cup sera là, dont M. Russell Coutts en personne (il a déjà deux Coupes à son actif). Sur le plan stratégique, le coup a été génialement joué (les mots ne sont pas trop forts) par Yves Carcelle, le président de Louis Vuitton, et génialement organisé (idem) par Bruno Troublé, « M. America’s Cup ». Ils ont su rendre irrésistible leur invitation (port d’attache, calendrier, format de la course, budget, plateau sportif, communication internationale). Côté horloger, on pourrait à nouveau voir s’affronter, sous la houlette de Louis Vuitton, Girard-Perregaux (Oracle), Omega (Team New Zealand), Breil (Shosholoza), Sector (Mascalzone), Hublot (Luna Rossa) et Saint-Honoré (K-Challenge), en attendant quelques autres. Pour que la fête soit complète, il ne manque plus qu’Audemars Piguet (Alinghi), Franck Muller (Desafio Espanol) et TAG Heuer (China Team, mais les Chinois aiment beaucoup moins la voile depuis quelques temps et ils ont la tête ailleurs), plus les habituels opportunistes de la onzième heure [la question d'une intervention se pose chez Richemont, qui n’a pour l'instant aucune bille dans cette opération à forte valeur ajoutée médiatique]. Le format relativement économique de ces Louis Vuitton Pacific Series, et le fait qu'une quinzaine d'autres équipages aient déjà fait acte de candidature, ouvre la porte à de nouveaux parrainages horlogers…

••••• De gré ou de force ? Business Montres racontait récemment (24 septembre) comment plusieurs centaines de montres neuves de stock allait être dispersées aux enchères. L’information a poussé plusieurs marques à vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un délestage « sauvage » effectué par un détaillant ou un grossiste pris à la gorge. Plusieurs noms ont circulé, à la fois sur la marque concernée et sur le vendeur. Renseignements pris, il s’agit d’un stock de belles montres, très correctement finies et signées d’une marque qui a disparu du marché. La « liquidation » est donc volontaire. Elle relève d’un réflexe gestionnaire assez logique chez les « héritiers » de cette marque : ces pièces ont conservé un minimum de valeur et, sans désorganiser le marché, elles peuvent trouver preneur chez les collectionneurs, qui bénéficieront d’une forme de garantie (SAV) pendant un an…

••••• Y être ou ne pas y être ? Là est la question pour bon nombre de managers de la haute horlogerie quand on leur parle du décalage en janvier du SIHH de Genève. A ce jour, on annonce dix-sept marques dans la grande halle de Palexpo et plus du double (à peu près quarante) éparpillées dans Genève, qui dans sa boutique de la rue du Rhône, qui dans sa manufacture, qui dans une suite d’hôtel ou pire encore. Pourquoi ne pas profiter de la présence des détaillants et des journalistes qui visiteront le SIHH pour dévoiler une nouveauté, créer un événement ou tout simplement « marquer son territoire » ? Après tout, quand on s’affirme maison de « haute horlogerie », c’est à Genève qu’on doit jeter l’ancre. Le plus rigolo est qu’on risque de voir, pendant Baselworld, des marques abonnées à Genève organiser, à leur tour, d’innocentes petites sauteries…

••••• Pourquoi eux et pas moi ? Autre question que se posent bon nombre de candidats jusqu’ici refoulés par le comité des exposants du SIHH quand ils découvrent le nom de Dunhill sur la liste des marques invitantes. La réflexion vaut pour des marques très proches du lobby SIHH (Greubel-Forsey, Richard Mille). Elle se pose aussi pour des marques qui relèvent de la haute horlogerie quand elles cotisent à la Fondation qui porte ce nom, mais qui sont refusées au Salon international organisé par cette même Fondation. Personne n’en veut à Dunhill, mais chacun s’interroge sur l’actuelle légitimité horlogère de cette marque, par ailleurs parfaitement honorable…

 



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