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Une valeur sûre
 
Le 10-11-2008

A PROPOS DE GABRIEL TORTELLA

La crise n’est pas vécue de manière identique dans l’horlogerie. Je viens ainsi de rencontrer Thierry Stern, qui, petit à petit, est en train de reprendre les rênes de Patek Philippe des mains de son père Philippe. Une tâche qui n’est pas aisée car le charisme, la passion horlogère d’un grand collectionneur ayant donné naissance au Patek Philippe Museum et l’immense sens des affaires de Philippe en font un géant auquel il n’est pas facile de succéder.

Thierry Stern est ainsi particulièrement serein, au point même qu’il est plutôt content que le délai d’attente pour certaines grandes complications Patek Philippe puisse ainsi passer de trois ans à deux ans… «Nous avons anticipé la crise car nous pensions bien qu’une euphorie telle que celle des dernières années ne pouvait pas durer. Durant cette période «plus calme», nous profiterons de nous améliorer à tous les niveaux, en termes d’innovations techniques, de création et surtout en termes de service après-vente, que nous allons renforcer afin d’approcher le plus possible de la perfection attendue par nos clients.»

C’est ainsi que, chaque année un peu plus, les montres Patek Philippe représentent une valeur sûre, ce que, certainement, les ventes aux enchères de novembre à Genève confirmeront avec brio. En effet, je peux vous affirmer sans crainte que sur les 2500 montres qui seront mises aux enchères, les Patek Philippe tireront parfaitement leur épingle du jeu. Au point qu’elles sont considérées par les collectionneurs quasiment au même titre que du cash. Alors que la plupart des marques perdent de leur valeur à peine sorties du magasin, lorsque vous achetez une Patek Philippe compliquée, vous pouvez la revendre, au moins au même prix, le même jour.

D’ailleurs, tous les collectionneurs que je connais et qui, depuis une vingtaine d’années, achètent des Patek Philippe compliquées se frottent aujourd’hui les mains. Non seulement ils ont le plaisir de contempler leurs trésors, de les porter, de les faire admirer mais ils ont aussi réalisé des plus-values autrement plus importantes qu’à la Bourse, même dans ses meilleurs jours.

Quant à moi, je regrette d’avoir dû vendre la plupart des Patek Philippe qui me sont passées entre les mains. Mais je n’avais pas les moyens d’être un vrai collectionneur. Et aujourd’hui, même si j’étais millionnaire, je n’arriverais pas à les racheter…

Tribune de Genève

 



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