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Le montant des bijoux volés jeudi lors d’un braquage chez Harry Winston, avenue Montaigne à Paris, atteint le montant exceptionnel de 80 millions d’euros.
La bijouterie a été attaquée jeudi à 17h30 par trois individus qui, sous la menace de leurs armes, se sont fait remettre la quasi totalité des bijoux exposés dans la boutique avant de prendre la fuite. Les trois malfaiteurs armés étaient visiblement très bien renseignés puisqu'ils connaissaient les noms de certains employés présents et les caches discrètes où étaient déposés des bijoux.
Le bracage intervient un an presque jour pour jour après un premier vol de bijoux d'une valeur de plus de dix millions d'euros, indique le site internet www.lemonde.fr. Ce vol était l'un des plus importants réalisés en France ces vingt dernières années, explique le site www.france-info.com.
Installée à la rue Montaigne, la joaillerie Harry Winston a des boutiques en Amérique, en Asie. En Europe elle est présente à Londres et à Paris.
A Genève, l'enseigne "Montres et Prestige" est seule à représenter les montres marquées des célèbres H et W superposés. "Nous ne vendons pas de joaillerie Harry Winston, précise M. Calandra, le gérant de ce magasin du Quai du Mont-Blanc qui appartient à Audemars Piguet. "L'angoisse d'un bracage est cependant montée en flèche, explique-t-il, d'autant que la boutique a été cambriolée deux fois ces dernières années. Nous investissons beaucoup dans la sécurité. Nous allons peut-être diminuer le nombre d'objets dans les vitrines, mais Noël approche." Impossible évidemment de vider les boutiques.
A la rédaction de WorldTempus, l'affaire est suivie de prêt également. Harry Winston est partenaire du célèbre portail et encylcopédie de l'horlogerie sur internet. "Les bracages sont relativements rares à Genève, car la police est rapidement sur place. Le dernier bracage remonte à deux ans. C'est la boutique Patek qui en a été victimes. Les bandits ont rafflé les objets exposés, mais ils n'ont pas eu le temps de s'emparer du contenu des coffres dont la temporisation avant l'ouverture donne le temps aux forces de l'ordre de débarquer."
Tribune de Genève |