TSR info - Lâché par Gucci, l'horloger Bédat pourrait disparaître

Le groupe Bédat & Co, lâché par son propriétaire Gucci, pourrait mettre la clé sous la porte.

Selon une information de la TSR, un repreneur est sur les rangs, mais le groupe ne fait aucun commentaire. Une vingtaine d'emplois sont concernés en Suisse et dans le monde.

Bédat & Co, fondé par Christian Bédat et sa mère Simone, ancien bras droit de Raymond Weil (lire ci-contre), est sur la sellette depuis la mi-janvier, lorsque le groupe Printemps-Pinault-La Redoute, dont fait partie Gucci, a annoncé à l'enseigne genevoise qu'il avait décidé de renoncer à la marque. Dès lors, il ne restait que quelques jours de travail aux collaborateurs. Sauf que depuis, coup de théâtre, un repreneur a montré son intérêt, selon nos informations.

La TSR n'a obtenu aucune information supplémentaire pour le moment, personne n'ayant voulu s'exprimer. Impossible donc de connaître les raisons qui auraient poussé Gucci à abandonner la marque.

Baisse des ventes?

Une chose est sûre : Bédat & Co s'est séparé de son directeur William Devine en août dernier. Le Genevois n'a fait que 18 mois à la tête de l'entreprise et sa nomination en janvier 2007 avait surpris les spécialistes de la branche. Il avait racheté en 2003 le joailler et horloger Poiray, qui a fait faillite quelques mois plus tard... Une baisse des ventes et une mauvaise gestion ont été suspectées au moment de son éviction de Bédat & Co, mais l'entreprise n'a jamais voulu communiquer ses chiffres.

La chute d'une marque de luxe telle que Bédat & Co, qui emploie près de 20 personnes entre Genève et San Francisco, serait un mauvais signal pour un secteur qui souffre déjà de la crise. Elle pourrait aussi avoir des répercussions ailleurs, notamment dans les entreprises fabriquant les montres pour le compte de Bédat & Co, parmi lesquelles Petit-Jean SA aux Brenets (NE).

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