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Richemont n'a pas annoncé de suppressions d'emplois pour le moment mais a introduit le chômage partiel sur un site de Cartier.
"A l'heure actuelle, nous étudions des projets pour toutes sortes d'éventualités et réfléchissons quelle sera la meilleure réponse au ralentissement économique et au recul de la demande", a précisé un porte-parole du groupe vendredi à Reuters.
"Nous n'avons pas dévoilé de licenciements dans nos principales activités mais nous étudions des options diverses", a-t-il ajouté.
Vers 15h30 GMT, l'action perd 2,2% à 15,54 francs dans un marché en baisse de 2,52%.
Le numéro deux mondial du luxe a introduit le chômage partiel sur le site Cartier de Villars-sur-Glâne.
"Le chômage partiel dans la plus petite usine de Cartier nous permet de réduire la production sans perdre des effectifs. Il est de loin préférable de garder les employés avec des heures réduites plutôt que de supprimer des postes", a souligné le porte-parole. "Nous ne voulons pas perdre des personnes mais nous avons aussi besoin de contrôler la production."
Richemont avait dévoilé à la mi-janvier des chiffres inférieurs aux attentes pour son troisième trimestre en exhortant à la plus grande prudence pour l'avenir.
"Nous devons supposer qu'il n'y aura pas d'amélioration significative dans un avenir proche et avons l'intention de nous adapter à cette situation", avait averti le groupe lors de la publication des résultats.
Tout le secteur souffre, à l'image des exportations horlogères helvétiques qui ont reculé de 21,5% en janvier sur un an.
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Reuters - Katie Reid et Silke Koltrowitz |