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Les deux individus armés qui ont raflé des dizaines de montres de valeur, mardi, en pleine heure de pointe, à Saint-François, courent toujours. Pourtant, la police ne lancera pas d’appel à témoins
S’exprimaient-ils en français? Quelle taille faisaient-ils? On n’en saura rien. La police entretient le mystère autour des deux braqueurs qui ont raflé plusieurs dizaines de montres dans une bijouterie de Saint-François mardi (24 heures d’hier) . Aucun signalement ne sera communiqué. «Aussitôt le braquage commis, nous avons effectué une vaste enquête de voisinage, auprès des voisins comme des passants. Finalement, nous avons décidé que diffuser le signalement des braqueurs, cela n’était pas nécessaire», explique Jean-Philippe Pittet, porte-parole de la police lausannoise. Pourtant, les deux hommes courent toujours. Est-ce à dire qu’ils ont déjà été formellement identifiés? «Pas de commentaires.»
Ce qui frappe dans ce braquage, outre le fait qu’il a été commis en pleine heure de pointe, c’est que les deux individus armés ont agi à visage découvert. Un mode opératoire fréquent à Lausanne? «Non. Mais ce genre de vol ne l’est pas non plus.» Les deux braqueurs n’avaient visiblement aucune crainte d’être reconnus. Ils pourraient fort bien ne pas être de la région.
L’aplomb des voleurs, ainsi que leur vitesse d’exécution, fait penser aux agissements du gang serbe des Pink Panthers, connus pour leurs braquages dans le monde entier. Ont-ils déjà sévi à Lausanne? Jean-Philippe Pittet: «Les enquêtes sont en cours. je ne peux rien dire. Pour ce qui est de la bijouterie de Saint-François, toutes les pistes sont encore ouvertes.»
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