Ruben et Myriam Monnin, la passion des pendules
 
Le 14-09-2009

Ruben Monnin dirige HECE International qui distribue des marques moyen et haut de gamme de pendules, pendulettes et réveils.

Ruben Monnin est fondateur et dirigeant de HECE International (www.hece-international.com), distributeur exclusif pour la France de plusieurs marques moyen et haut de gamme de pendules, pendulettes et réveils. Myriam Monnin, sa fille, en est la directrice commerciale. La tendresse qui unit ces deux-là semble palpable. Père et fille répondent d’une même voix douce, l’un termine les phrases de l’autre et réciproquement. Ils évoquent posément des mots incongrus, presque vulgaires, dans le cadre so chic du salon Orhopa : amour de l’art, savoir-faire, travail artisanal… Echos de cette conversation croisée.

Quelles sont les spécificités de votre entreprise ?
Lui : « Nous avons créé HECE International en 1988 avec ma femme. Je viens de la pratique, j’ai travaillé pendant plus de trente ans pour L’Epée, une manufacture de pendules. J’y ai gravi les échelons un à un, d’horloger à directeur commercial avant de me mettre à mon compte avec HECE. Aujourd’hui cette particularité nous permet d’offrir un suivi unique de nos produits. HECE possède son propre atelier de restauration de pendules anciennes, nos clients se sentent ainsi particulièrement en confiance. »

Qu’attendez-vous de votre présence à Orhopa 2009 ?
Elle : « Nous nous adressons à des boutiques qui ont un savoir-faire à la vente. Qui ne vont pas faire leur chiffre d’affaires sur le bas de gamme. Il peut nous arriver de décourager un client potentiel, car nous sentons que nos produits ne correspondent pas à l’image de son magasin, qu’il n’aura pas le savoir-faire pour accompagner le produit. Dans cette situation, je dis souvent au négociant : « Je ne veux pas faire de votre magasin un musée. » Qu’une pièce reste trop longtemps invendue dans son échoppe et c’est à nous qu’il en voudra. Nous accordons une grande importance à la fidélisation de notre clientèle. Dans ce sens, notre présence ici nous permet de rencontrer nos acheteurs, c’est important. ».

Worldtempus : Comment vivez-vous la crise actuelle ?
Elle et lui : « La crise nous l’avons sentie un peu en fin d’année dernière, une sorte de frilosité s’était emparée du marché. Mais aujourd’hui, le balancier s’est inversé. Nous sentons que les vendeurs ont besoin de se réfugier dans des valeurs sûres. Ils savent qu’ils ne feront pas leur chiffre d’affaires sur un produit bas de gamme. Et le client ressent de plus en plus le besoin d’un achat qui dure, la notion de transmission est redevenue importante. Alors, non, nous ne souffrons pas de la crise. »
Aline Steiner

> Orhopa 2009 tient salon

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