Omega - Partenaire du CIO jusqu’en 2020
 
Le 28-09-2009

La reconduction du partenariat entre le Comité international olympique et la légendaire marque de Swatch Group a été annoncée aujourd’hui. Omega restera chronométreur officiel jusqu’aux jeux d’hiver de 2020.

Dans l’univers des sportifs olympiques, la moindre seconde compte. Mais le temps long garde également toute son importance. Cette exigence de précision, comme de constance dans la performance, correspond bien aux valeurs qu’Omega met volontiers en avant dans sa communication. L’annonce, faite le 25 septembre 2009 à Lausanne, de la reconduction de son mandat de chronométreur officiel des Jeux Olympiques jusqu’en 2020, s’inscrivait dans la même ligne.

Le partenariat qui lie cette célèbre marque du Swatch Group au Comité international olympique – CIO - remonte aux Jeux de Los Angeles de 1932. A cette époque, seuls trente chronographes déclanchés manuellement figuraient dans l’équipement des «gardiens du temps olympique». Pour que passé et avenir se rejoignent, l’un des quatre exemplaires de ces élégants chronomètres de l’entre-deux guerres a été offert à Jacques Rogge, actuel président du CIO, par Nicolas Hayek, le patriarche du groupe horloger, lors de la conférence de presse. Et ce, juste avant que le contrat destiné à prolonger ce partenariat d’exception ne soit paraphé tour à tour par Jacques Rogge, Nicolas Hayek, son fils Nick désormais directeur général du groupe, ainsi que Stephen Urquhart, président d’Omega.

Plus d’un milliard d’investissement

Le chronographe de 1932 quitte donc le musée biennois d’Omega pour rejoindre la collection du Musée Olympique. Les implications techniques de ce nouveau contrat contrastent avec l’élégance rudimentaire de ce chronomètre d’un autre temps. L’engagement pris par Omega pour les Jeux représente la mise à disposition de plusieurs centaines de tonnes de matériel - 420 tonnes à Pékin, pour prendre le dernier exemple-, l’engagement de plusieurs centaines de professionnels et des investissements colossaux en matière de recherche et développement. «Sur les 10 années à venir, ce mandat représente plus d’un millard de francs suisses d’investissements, explique Nicolas Hayek. Les avancées réalisées bénéficient cependant à l’ensemble des 19 marques du groupe.» Le jeu en vaut bien la chandelle, si l’on en croit Stephen Urquhart: «Depuis 1932, les Jeux Olympiques nous ont fourni une tribune unique pour transmettre notre message de précision, de qualité et d’innovation.»

Egalement responsable du traitement des données, de l’affichage des résultats et de leur transmission auprès des médias du monde entier, Omega trouve ainsi dans son partenariat avec les Jeux Olympiques une démonstration parlante de son attachement aux traditions, couplé à un avant-gardisme engagé. «Nos caméras à haute vitesse pourraient mesurer une performance de façon 10 fois plus précise que ça n’est le cas actuellement, s’enthousiasme Nick Hayek. Les fédérations sportives n’auraient qu’à se manifester pour que ces innovations techniques soient mise en place.»

Le président du CIO Jacques Rogge précise de façon volontairement solennelle qu’un chronométrage de précision constitue avant tout le symbole de «l’universalité même du sport». L'accord signé entre Omega et le CIO prévoit la prestation de services similaires pour les Jeux Paralympiques.
Julia Dao

LargeNetwork

 

Copyright © 2006 - 2024 SOJH® All Rights Reserved