GTE: le salon indépendant de l'horlogerie affiche lui aussi sa satisfaction
 
Le 21-01-2011

Les exposants du salon Geneva Time Exhibition (GTE) ont profité de la clientèle venue à Genève pour le Salon international de la haute horlogerie (SIHH) afin de présenter leurs créations. L'expérience sera renouvelée l'an prochain, affirme la directrice du salon.

Les quelque 60 marques présentes ont donné un aperçu impressionnant du dynamisme de l'innovation horlogère, en profitant de la reprise de la demande. "Le GTE est un succès. Il a démontré cette année une créativité exceptionnelle", déclare Florence Noël, directrice du salon. Le GTE en est seulement à sa seconde édition.

Plus modestement installé au Centre international de conférences (CICG) sur 3000 m2, alors que le SIHH a occupé quelque 30'000 m2 à Palexpo, le GTE a attiré plus de 5000 professionnels et amateurs en une semaine.

Florence Noël souligne que le GTE n'est pas en concurrence avec le SIHH, mais complémentaire. "Nos exposants produisent de très petits volumes. Cela n'a rien à voir avec les chiffres d'affaires de Cartier, Piaget ou Vacheron Constantin", dit-elle. Le GTE n'est pas non plus un rival pour Baselworld, qui a attiré 100'000 visiteurs en mars dernier.

Ritmo Mundo, une firme américaine basée à Beverly Hills, se félicite de ce nouveau salon. "Nous serons à Bâle, mais c'est très important d'être aussi à Genève. Cela donne une sorte d'avant-goût des tendances de l'année", confie l'exposant. Chez Louis Moinet, basé à Saint-Blaise (NE), on souligne que le GTE "est plus convivial et plus sélectif que Bâle".

"Ce n'est pas du tout comparable à Bâle", nuance Eric Boegli, qui produit à Moutier quelque 25'000 montres par an, dont 700 montres musicales. Il note que les grands acheteurs sont accaparés à Genève par le SIHH et que le volume des ventes est insuffisant.

Le fabricant de boîtes à musique haut de gamme Reuge, qui compte 40 employés à Sainte-Croix (VD), est par contre satisfait. "Nous n'avons pas les moyens financiers d'être à Bâle", explique la responsable du stand.

Le retour sur investissement est très bon, du point de vue des contacts, "cosmopolites", de l'image, mais aussi des ventes, fait-elle observer. En deux jours, deux boîtes à musique de 70'000 francs chacune ont déjà trouvé preneur.

Pour la marque Alain Silberstein, basée à Besançon (France), le GTE a l'avantage de bénéficier de la clientèle des grandes marques du groupe Richemont. "Les clients sont friands de toute nouveauté, ils viennent chercher des idées nouvelles", explique sa représentante. Elle reste prudente pour 2011: "Cela repart doucement", dit-elle.

ats/sm - Romandie News

 

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