Pas de remède miracle contre le franc fort, selon l'Union patronale
 
Le 11-07-2011

Selon le président de l'Union patronale suisse Valentin Vogt, il n'existe pas de remède miracle pour lutter contre le franc fort. Il conseille aux entreprises qui se trouvent dans la détresse de prolonger la durée du temps de travail ou de diminuer les salaires.

"Ce sont des mesures d'urgence", souligne Valentin Vogt dans une interview parue dans la "NZZ am Sonntag". "Pour les employés, il est préférable de travailler davantage de façon passagère, que de perdre son emploi", estime le nouveau président de l'Union patronale suisse, qui a succédé début juillet à Rudolf Stämpfli.

A ses yeux, l'idée de lier les salaires à l'euro n'est pas judicieuse. Le problème est la rapide appréciation du franc, explique M. Vogt. Les petites et moyennes entreprises ne peuvent pas adapter les coûts assez rapidement.

Libre circulation

Valentin Vogt s'oppose toutefois à demander l'intervention de l'Etat ou de la Banque nationale suisse. Selon lui, l'industrie est fondamentalement assez solide pour surmonter le changement de structure.

Le nouveau président de l'Union patronale suisse considère par ailleurs la libre circulation des personnes comme un élément clé du succès de la Suisse. Il est essentiel de la conserver, estime-t-il.

L'initiative populaire de l'UDC pour limiter l'immigration est, selon lui, "totalement inutile". La proposition revient à un contingentement d'économie planifiée.

ats

 

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