Comme au Brésil, les montres suisses sont pénalisées au Chili par les taxes, dont une sur les métaux précieux de 15%. Le président de la Fédération horlogère (FH) a évoqué le problème au ministre de l'Economie, qui a convenu que ce prélèvement était "absurde".

Aussi Jean-Daniel Pasche s'est-il montré satisfait à l'issue de la rencontre avec Pablo Longueira qui a fait part "d'une certaine ouverture". Le Chili, qui se veut compétitif, analyse tout un nombre de mesures pour atteindre cet objectif. Cette taxe mérite d'être examinée dans ce cadre-là, a déclaré le ministre de l'Economie.

Au total, les taxes au Chili renchérissent les garde-temps helvétiques de 34% (taxe sur les métaux précieux, plus la TVA de 19%). Un obstacle donc au développement sur ce marché, "certes petit mais en plein développement et qui intéresse les marques", au dire de Jean-Daniel Pasche.

Et point à souligner, les montres en métaux précieux ne représentent que 2% de la production suisse à l'exportation, mais 35% de son chiffre d'affaires.

Pour mémoire, le président de la FH a remis jeudi à Brasilia au ministre du Commerce, de l'Industrie et du Développement, Fernando Pimentel, un mémorandum réclamant une baisse des taxes sur les montres suisses au Brésil. Droits de douane et taxes locales majorent celles-ci de quelque 46% dans ce pays.

Les taxes pourraient diminuer dans le futur, a répondu le ministre brésilien qui portait une montre helvétique. Sans avancer de calendrier toutefois.

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