Introduction d'un salaire minimum: Neuchâtel dit oui, Genève non
 
Le 28-11-2011

Suivant la gauche, les Neuchâtelois ont accepté par 54,64% des suffrages l'inscription du droit au salaire minimum dans la constitution cantonale. Le projet ne fixe aucun montant. La participation au scrutin s'est élevée à 34,7%.

A Genève, les citoyens ont en revanche dit "non" à l'initiative pour l'introduction d'un salaire minimum. Ils ont aussi approuvé la modification de la révision de la loi sur l'aide sociale individuelle qui supprime le revenu minimum cantonal d'aide sociale (RMCAS), désavouant ainsi doublement la gauche.

Cette dernière a aussi été battue sur la question de l'abrogation définitive du droit des pauvres, qui ne frappe plus que les jeux d'argent, rapportant ainsi 15 millions de francs à l'Hospice général et à des associations à but social. Les électeurs ont suivi la droite qui demandait de supprimer cette exception romande.
"Woorking poor"

A Neuchâtel, le texte approuvé mentionne juste que l'Etat institue un salaire minimum cantonal dans tous les domaines d'activité économique afin de garantir des conditions de vie décente. Les autorités devront négocier une loi d'application pour fixer ce montant.

Les partis de gauche et les syndicats estiment que quelque 10% des personnes travaillant à plein temps dans le canton de Neuchâtel gagnent moins de 4000 francs bruts par mois. Certaines d'entre elles ont recours à l'aide sociale, leur salaire étant en dessous du minimum vital.

romandienews

 

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