La Suisse n'a pas besoin d'un second paquet conjoncturel, selon le Conseiller fédéral Schneider-Ammann. Ce dernier salue le fait que la Commission de l'économie, sous la direction du conseiller national Darbellay, se soit prononcée pour une augmentation des crédits extraordinaires pour l'encouragement à l'innovation des PME. Cette proposition d'augmenter l'aide à l'innovation de 100 mio CHF est un bon moyen, a déclaré le Conseiller fédéral au journal dominical "SonntagsZeitung" (édition du 21 janvier).

A propos de la récente tendance à se renforcer du franc, M. Schneider-Ammann a relevé que cela n'a rien à voir avec le départ de Philipp Hildebrand de la présidence de la BNS. C'est plutôt l'effet de décisions d'agences de notation de rétrograder des pays. Le ministre de l'économie juge par ailleurs que la BNS a encore de la marge de manoeuvre. Elle s'est forgé un respect élevé depuis des décennies et elle en bénéficie aujourd'hui encore, selon lui.

M. Schneider-Amman a souligné que la BNS est indépendante, mais le moins qu'on doive en attendre est qu'elle maintienne le cours plancher à 1,20 CHF pour 1 euro. A moyen terme, le Conseiller fédéral pense que l'on retrouvera une parité équitable, autour de 1,40.

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