HUBLOT - A l’heure du Bayern Munich
 
Le 10-02-2012

Après Manchester United, la manufacture d’horlogerie de Nyon conclut un partenariat de trois ans avec le club bavarois.

Xherdan Shaqiri ne représentera pas l’unique touche «made in Switzerland» au Bayern Munich. Hublot débarque demain déjà à l’Allianz-Arena. L’accord sera officialisé en préambule à Bayern - Kaiserslautern. Les liens d’amitié qu’entretiennent Jean-Claude Biver, le charismatique patron de Hublot, et Karl-Heinz Rummenigge, l’ancien international et membre du comité de direction du club, ont favorisé ce rapprochement. Le contrat porte sur trois ans. Ce partenariat s’ajoute à celui, paraphé pour cinq ans, avec Manchester United.

L’opération débouchera, évidemment, sur la création d’une montre, un modèle unique, aux couleurs du Bayern. Dans l’enceinte munichoise, la visibilité de Hublot sera maximale: présence sur les panneaux du quatrième arbitre et autour de la pelouse lors d’un changement de joueur ou de l’affichage du temps additionnel.

«Quand Rummenigge jouait avec Servette (ndlr: 1987-1989), je travaillais pour le compte de Blancpain», explique Jean-Claude Biver. «A l’époque, en guise de cadeau de départ, il avait offert à chaque membre de l’équipe «grenat» (joueur, staff) une montre. Kalle c’est la classe.»

Businessman averti, Jean-Claude Biver a coupé l’herbe sous le pied de la concurrence au début du nouveau millénaire. «A la Coupe du monde 1998, j’ai compris que les footballeurs étaient entrés de plain-pied dans le star-system. Ils sont devenus des people. Ils se sont exportés. Ils ont gagné des millions à la pelle. Ils se sont affichés au bras de mannequins, de chanteuses comme des acteurs de Hollywood et des pilotes de F1. Qui se souvient des noms de famille d’Adriana Karembeu et de Victoria Beckham? Elles étaient pourtant plus connues et plus riches que leurs maris. J’ai acquis l’intime conviction que luxe et football feraient bon ménage. J’ai pris tout le monde de vitesse», rigole l’intéressé. Championnat d’Europe, Coupe du monde: Jean-Claude Biver et Hublot ont littéralement verrouillé le foot depuis le mondial 2006.

«A l’instar des Jeux olympiques, le football est universel. Sa langue est parlée dans le monde entier. Vous touchez toutes les populations, toutes les classes sociales. Ce n’est pas le cas, par exemple, du Super Bowl.» C.Q.F.D.

24heures
- 10 février 2011

Patrick Testuz

 

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