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« Dans le secteur de l’horlogerie, 78 % de la fabrication est exportée », a indiqué Serge Piquet, responsable statistiques du Comité Francéclat, à l’occasion de la présentation, le 7 février, des résultats 2011 des secteurs horlogerie-bijouterie-joaillerie de la France.
Soutenue par l'internationalisation, « l’horlogerie, a-t-il poursuivi, est un secteur très exportateur ». En progression de 26 % par rapport à 2010, les exportations* (bracelets et montres confondus) enregistrées par les douanes françaises ont atteint 1,4 milliard d’euros en 2011. Les montres, seules, ont totalisé 940 millions d'euros avec des ventes à l'étranger en hausse de 22 %.
« Les pays de l’Union européenne, note Serge Piquet, sont nos principaux marchés ». Avec 21 % des ventes, l’Italie a été en 2011 le premier marché à l’export de la France. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont suivi avec des parts respectives de 16 % et 14 %. Arrivent ensuite ex æquo l’Espagne et la Suisse, qui affichent une part de 9 %. En bas du classement, figurent Hong Kong et les Pays-Bas, la France n'exportant que 4 % de ses produits horlogers à destination de ces pays.
En ce qui concerne son positionnement dans le marché mondial, l'Hexagone figure, avec une part de 4 % des exportations mondiales, au 5e rang des exportateurs mondiaux. Largement en tête avec une part de 53 %, la Suisse est le premier exportateur mondial. Hong Kong est deuxième avec 19 %, suivent la Chine et l’Allemagne avec un taux d'exportation respectif de 5 %. Derniers du classement, Singapour et les Etats-Unis, qui n'exportent que 3 % et 2 % de leurs produits horlogers dans le monde. L’horlogerie, note pour sa part Hubert Lapipe, directeur général du bureau d’études de marché, Société 5-Gfk, a compté en 2011 pour 25 % du chiffre d'affaires bijouterie.
Côté consommation (intérieure et étrangère réunies), pour la première fois, le seuil des 14 millions d’unités vendues a été franchi, se réjouit Hubert Lapipe. D'autre part, les montres constituent le secteur qui a le plus progressé en termes de valeur avec un gain de 9 % en 2011 par rapport à 2010. Le marché des marques suisses a très fortement progressé et ce malgré la hausse du franc suisse, souligne-t-il. En général, rappelle-t-il, les montres haut de gamme à plus de 3 000 euros progressent fortement malgré la hausse des prix. Cette catégorie de montres, indique Hubert Lapipe, a progressé de manière significative avec des ventes en hausse de 13 % et représente 25,4 % du chiffre d’affaires global du secteur horloger. « 2011, conclut-il, a été une année remarquable pour l'horlogerie en France.»
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