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Du 6 au 8 juillet 2012
Créé en 2002 en association avec l'Automobile Club de l'Ouest et Peter Auto, Le Mans Classic offrait pour la première fois une formidable rétrospective des mythiques 24 Heures du Mans aux amateurs d'automobiles d'exception. Dix ans plus tard, l'évènement s'est installé comme un "must" attendu tous les deux ans par le public et les participants.
A l'affiche de cette 6e édition, un hommage particulier sera rendu aux constructeurs et pilotes américains qui se lancèrent dans l'aventure mancelle. De nombreux anniversaires seront aussi célébrés : les 50 ans de l'AC Cobra, de la Berlinette Alpine A110, de la MGB, de la victoire de Mercedes en 1952...
Côté course, 408 bolides prendront la piste durant 24 heures. Côté paddock, les premiers rôles reviendront aux 160 clubs de marque venus de toute l'Europe.
Tous les acteurs sont réunis dans un nouveau scenario à succès.
Présentation
Plébiscité dès sa première édition, Le Mans Classic n'a cessé d'asseoir sa notoriété au fil des cinq précédentes éditions. Rendez-vous incontournable, cette biennale de la compétition historique célèbrera en juillet prochain le 10e anniversaire de sa création. L'occasion de renouer avec un public de fidèles passionnés toujours plus nombreux. Dans le paddock et en bord de piste, tous viendront admirer les bolides qui ont écrit l'Histoire des 24 Heures du Mans.
Plus de quatre cent concurrents ont été sélectionnés avec soin par les organisateurs afin d'offrir variété et cohérence historique au sein des six plateaux de course qui se succéderont durant deux tours d'horloge. Autant de bolides affichant pour nombre d'entre eux des pedigrees éloquents et rappelant de célèbres duels sur des terrains dont les noms résonnent comme ceux de champs de bataille : Arnage, Hunaudières, Indianapolis, Mulsanne, Tertre Rouge... Le Mans Classic revisite ces lieux jalonnant le tracé long de 13,629 km habituellement réservé aux courses de 24 Heures.
A l'instar des précédentes éditions, Le Mans Classic met des thèmes inédits à l'honneur. Cette année, les Etats-Unis seront en exergue avec la présence d'anciens pilotes et de machines qui se sont illustrés en terres mancelles. A commencer par l'AC Cobra, incroyable bolide de course imaginé par Carroll Shelby et apparu il y a tout juste cinquante ans. Mais aussi la Ford GT40, modèle qui remporta les 24 Heures du Mans quatre années successives, de 1966 à 1969...
Accueillis au cœur de l'évènement, les clubs occuperont de nouveau une place de choix. Lors de la précédente édition, 8000 voitures représentant 160 clubs et 80 marques avaient effectué le déplacement. Nombre d'entre elles profitant de l'occasion offerte de boucler un tour de piste pour former une incroyable parade saluée par le public.
En piste
Soucieux d'offrir aux spectateurs et aux concurrents des plateaux homogènes sur le plan de la performance et de la pertinence historique, les 408 véhicules de compétition sont répartis en six plateaux (68 concurrents) correspondant à six périodes. Les voitures retenues sont celles dont le modèle a participé aux 24 Heures du Mans entre 1923 et 1979. Priorité est donnée à celles qui ont elles-mêmes couru l'épreuve à l'époque. Pour chaque plateau, dix voitures de réserve participent aux séances d'essais de jour et de nuit. Ainsi, elles sont prêtes à combler tout désistement d'un véhicule sélectionné pour la course. Un départ en épi dit "Le Mans", comme il fut donné de 1925 à 1969, sera organisé pour les plateaux 1-2-3-4. Les autres s'élanceront selon la procédure du départ lancé.
Plateau 1 (1923-1939)
es modèles de marques de renom qui se sont illustrés avant-guerre sur la classique mancelle reviennent sur le terrain de leurs exploits. Les Aston Martin 2 Litres Speed et une version "Ulster" classée 8e en 1935. Les Bentley 4,5L, Bugatti 35, 44, 51, Delage D6-70 et Delahaye 135 S. Ou encore des Talbot 105 d'usine présentes en nombre, incarnant les engagements successifs de la marque. Au fil des éditions, ce plateau s'est également enrichi de voitures plus modestes, mais toutes aussi intéressantes sur le plan historique. Les MG Midget, dont une sera pilotée par le franco-brésilien Hermano Da Silva Ramos (ex-pilote F1 pour Gordini) qui participa aux 24 Heures du Mans 1959 au volant d'une Ferrari 250 TR officielle. Les Morgan 4-4, Salmson, Singer Le Mans, HRG et une rarissime O.M. 665 de 1927 qui participe pour la première fois au Mans Classic. Sans oublier la Citroën C4 Roadster présentée dans l'exacte configuration de celle qui participa à l'édition 1932 et qui demeure la seule représentante de la marque aux chevrons à s'être alignée au départ des 24 Heures du Mans. Au final, ce plateau présente une grande variété de marques et de modèles, et constitue une rétrospective inédite de cette période.
Plateau 2 (1949-1956)
L'après-guerre marque un tournant important en matière de technologie automobile : moteurs plus développés, aérodynamiques soignées... Des ensembles plus performants, conçus et engagés en course par des écuries officielles de plus en plus professionnelles. Du coup, les luttes en piste se révélaient également plus acérées entre les concurrents. Un scénario que les engagés de ce plateau, aux commandes des nombreuses Aston Martin DB, Jaguar C et D, Maserati 300 S, Austin Healey 100 S et autres Triumph TR2, auront à cœur de raviver. Parmi elles, une DB3 qui prit part à l'épreuve en 1952 et 1954. La Type D qui se classa 2e en 1954 et une Cooper Jaguar T38 de l'édition 1955. La présence d'une très rare Kieft Climax 1100 de 1954 et d'une DKW Monza 1956 ne manquera pas de satisfaire les amateurs les plus avertis. Enfin, l'équipage père/filles du Boucheron qui se partagera le volant de la Fiat 1500 Spéciale de 1950 incarnera au mieux l'esprit de la course en famille.
Plateau 3 (1957-1961)
Pourvue de nombreux bolides dans leur version LM, la sélection qui illustre la fin des fifties et le début des sixties met en scène près de vingt marques différentes. Certaines avec des modèles rarissimes. Comme une Ferrari 250 LM de 1961. Une rare AC Bristol LM de 1958 fraîchement restaurée. Une Alfa Romeo SZ Tronca de 1962 engagée aux 24 Heures à l'époque. Une Cooper Monaco - version Sport de la monoplace F1 championne du monde en 1959 et 1960 avec Jack Brabham - que se partageront les Gachnang, père et fille. Cousine de Sebastian Buemi - 3e pilote du Team Red Bull F1 -, Natascha Gachnang a couru les 24 Heures du Mans 2010 sur une Ford GT. Signalons aussi une Peerless GT, première de sa classe en 1958. Une Porsche 718 RSK, modèle qui s'illustra cette même année. Ou encore une Tojeiro Climax...
Plateau 4 (1962-1965)
Thème à l'honneur de cette 6e édition du Mans Classic, les Etats-Unis sont fortement représentés dans ce plateau avec plus d'une douzaine d'AC Cobra et Ford GT40. A noter l'engagement d'un inestimable Shelby Cobra Daytona Coupé, dont seulement six exemplaires furent construits de 1964 à 1965. Celui piloté par Dan Gurney et Bob Bondurant en 1964 atteignit l'objectif que son constructeur s'était fixé : battre les Ferrari dans la catégorie GT. Autre vedette de cette période, l'Aston Martin DP 212, modèle unique construit sur la base d'une DB4 GT, qui participa à la classique sarthoise en 1962 avec Graham Hill et Richie Ginther. Une Jaguar Lister Coupé 1963, une Sunbeam Alpine LM 1962, plusieurs Morgan (le constructeur fête le 50e anniversaire de sa victoire de classe), des Alpine M63 et une rare Elva GT 160 contribuent à la grande variété de ce plateau.
Plateau 5 (1966-1971)
Cet autre plateau ravira amateurs et spécialistes par la présence de nombreuses voitures ayant couru la compétition mancelle et qui, pour certaines, ont conduit leurs pilotes sur le podium. C'est le cas de la Porsche 917, engagée par John Wyer, qui se classa 2e en 1971 et qui devrait être de nouveau confiée en juillet prochain à l'un de ses glorieux pilotes en la personne de Richard Attwood (vainqueur en 1970). Cette Porsche retrouvera en piste la Ferrari 512 M qui fut sa principale rivale. Sans oublier l'unique Ligier JS3 pilotée cette année-là par Guy Ligier et Patrick Depailler. Ou encore la seule Matra engagée en 1971 : la MS 660 de la paire Beltoise/Amon. Autre star du peloton, la Ford MKII qui compléta le triplé victorieux et historique de la marque en 1966. La mythique Alfa Romeo 33 et quelques modèles plus confidentiels comme la Ferrai 312 P de 1969, la Howmet TX de 1968, la Costin Nathan 1000 GT de 1967, et la Nomad BRM Mk2 s'ajoutent à la liste des autres Chevron B8 et B16, Lola T70, Porsche 908 et 910.
Plateau 6 (1972-1979)
L'Amérique sera là encore dignement représentée avec d'anciens modèles du très populaire championnat NASCAR venus se mêler aux machines européennes les plus affûtées de l'époque. L'année 1976 marqua, en effet, le rapprochement entre Le Mans et la série américaine. Bill France, fondateur de la NASCAR, fut invité à donner le départ de la 44e édition à laquelle une Ford Gran Torino et une Dodge Charger prirent part. Ces deux "monstres", spectaculaires par leurs dimensions et le tonnerre mécanique de leur puissant V8, sont de retour dans la Sarthe, ainsi qu'une Chevrolet Monza, grande rivale des Porsche en IMSA. L'intérêt se portera également sur une Mirage GR8, modèle qui s'imposa en 1975 avec la paire Jacky Ickx/Derek Bell. Une Moynet LM confiée la même année à un équipage 100% féminin dont une certaine Michèle Mouton. Une Cheetah G601 de 1976, première voiture suisse à s'aligner au Mans. La Duckham's de 1972, première création de Gordon Murray, et l'Inaltera GT, première machine construite par Jean Rondeau en 1976 et pilotée notamment par Henri Pescarolo qui en reprendra le volant en juillet prochain.
Les Clubs
Acteurs nombreux et incontournables de l'univers de l'automobile historique, les clubs de marque bénéficient d'une place de choix au Mans Classic. Rassemblement unique en Europe, ce rendez-vous biennal accueille plus de 8000 véhicules au travers de 160 clubs représentant 80 marques. Sont admis à l'Espace Clubs, les véhicules d'avant 1966 dans un état de présentation irréprochable, ainsi que quelques modèles plus récents s'inscrivant d'ores et déjà parmi les "Classiques".
Les clubs des marques américaines seront à l'honneur lors de cette 6e édition et illustreront la démesure du "Nouveau Continent" sur les thèmes Rockabilly, Drivin'... Côté britannique, MG fêtera le 50e anniversaire de la naissance de la MGB et Morgan celui de sa victoire de classe aux 24 Heures du Mans 1962.
Marque française illustre, Matra sera également célébrée au travers d'une exposition et du 40e anniversaire de sa victoire mancelle obtenue en 1972 par la MS 670 de Graham Hill et Henri Pescarolo qui sera l'invité du club.
Autre fleuron des constructeurs tricolores, la Fédération des Clubs Panhard & Levassor présentera les 12 années de présence de la marque aux 24 Heures du Mans en exposant 12 modèles ayant couru de 1952 à 1964.
Le Mans Classic sera également l'occasion d'évoquer 60 ans de paddock. Un thème mis en exergue par les clubs et par la FFVE (Fédération Française des Véhicules d'Epoque) qui reproduira une scène des coulisses des 24 Heures du Mans de 1952.
Autre temps fort de l'évènement, le très prestigieux Concours Le Mans Heritage Club réunira 24 châssis, triés sur le volet, ayant participé aux 24 Heures du Mans de 1923 à nos jours. Parmi elles, la Cadillac "Le Monstre" de 1950 conçue par Briggs Cunnigham. Cette rétrospective effectuera un tour d'honneur, offrant au public un aperçu des bolides ayant écrit l'Histoire de cette épreuve sur près d'un siècle.
Enfin, la parade des clubs sera une occasion rare pour les propriétaires de boucler les 13,629 km d'un circuit mythique.
En 2010, les clubs avaient réuni 17000 personnes de 27 nationalités. 2012 devrait encore voir grimper les statistiques !
Vente aux enchères
Inaugurée en 2010 lors du Mans Classic, l'enseigne Artcurial Motorcars sera de nouveau présente dans l'enceinte du circuit des 24 Heures du Mans avec plusieurs voitures exceptionnelles proposées aux enchères sous le marteau de Maître Hervé Poulain, commissaire-priseur et pilote (11 participations aux 24 Heures du Mans) et sous la direction de Matthieu Lamoure.
D’ores et déjà inscrite à la vente, une collection sans prix de réserve incluant la Peugeot 905 (châssis EV13), arrivée 3e aux 24 Heures du Mans 1993 avec l'équipage Alliot/Baldi/Jabouille, une Ferrari 430 Challenge quasi-neuve, une Porsche 2,4L S préparée par les frères Alméras, et trois Peugeot de Super Tourisme.
D'autres voitures de sport vont s'ajouter au catalogue d'Artcurial Motorcars dans les semaines à venir. Il s’agira d’une vente dynamique avec passage des autos sur scène.
La vente, prévue le samedi 7 juillet 2012 à 13h, sera précédée d'une exposition le jeudi 5 et vendredi 6 juillet 2012, de 9h à 22h, nocturne le vendredi jusqu’à minuit.
Fort du franc succès rencontré dès son apparition au Mans Classic en 2008, Little Big Mans sera de nouveau au programme cette année sous la bienveillance d'Optic 2ooo et Alain Figaret, deux fidèles partenaires du Mans Classic et du Tour Auto Optic 2ooo.
80 bolides miniature conduits par des pilotes en herbe, âgés de 7 à 12 ans, s'élanceront pour une boucle du circuit Bugatti après un départ "Le Mans" donné samedi 7 juillet vers 14 heures. Le dimanche, en fin de matinée, les jeunes concurrents reprendront le volant pour une parade autour du village Le Mans Classic. Cet évènement, ravissement des petits comme des plus grands, se clôturera par une remise des prix.
Produites en série limitée, ou à l'unité, et propulsées par un moteur thermique ou électrique, ces machines sont, pour la plupart, de fidèles répliques de versions qui furent engagées aux 24 Heures du Mans.
Parmi, les vedettes américaines de Little Big Mans, plusieurs Ford GT40 et une Dodge Charger confiée aux deux filles de Christophe Schwartz, lequel courra le même week-end dans le plateau 6 avec la version d'origine.
Côté français, citons une Bugatti Type 52, miniature exposée à l'époque chez l'agent Bugatti de Liège (Belgique), et une Peugeot 402 Darl'mat qui fera sa première apparition au Mans Classic.
Richard Mille - Le Mans Classic 2012
6 au 8 juillet
La sixième édition du Mans Classic est un événement que les passionnés d’automobile du monde entier attendent avec impatience. En tant que partenaire principal et chronométreur officiel de l’épreuve, Richard Mille sera au rendez-vous en juillet 2012 pour un nouveau week-end placé sous le signe de la passion mécanique.
Entre la reine des épreuves historiques et la marque réputée produire les Formule 1 de l’horlogerie, le partenariat fut évident dès 2002, date de la première édition du Mans Classic.
Excellence et goût du challenge, telles sont les valeurs que Richard Mille partage avec Le Mans Classic. Des abords du circuit jusqu’à la carrosserie des voitures de course, l’épreuve s’habillera cette année encore aux couleurs de la marque.
Au mois de juillet, tous les deux ans, le Grand Circuit du Mans voit affluer des milliers de voitures de collection pour l’un des plus grands meetings internationaux à leur être entièrement consacré. Stars du week-end, 400 bolides répartis en six plateaux s’affronteront pendant vingt-quatre heures sur le tracé le plus célèbre au monde. Leur point commun ? Tous sont des modèles ayant disputé les 24 Heures du Mans entre 1923 et 1979. Ainsi, resurgissent les images du passé, telle celle d’un départ Type Le Mans, avec les pilotes courant vers leurs montures disposées en épis, l’un des points d’orgue de la manifestation.
Cette année, les Etats-Unis seront à l’honneur au Mans Classic, l’occasion pour d’anciens pilotes et leurs bolides « US » de revenir sur la piste de leurs exploits passés, au premier rang desquels les célèbres AC Cobra et Ford GT40, deux véritables mythes roulants. Mais le spectacle ne sera pas uniquement sur la piste, avec la plus grande exposition d’automobiles de collection à ciel ouvert. Plus de 8000 voitures anciennes avaient fait le déplacement en 2010.
Les autres temps forts du Mans Classic 2012 seront la vente aux enchères proposée par Artcurial Motorcars, le Concours des Clubs et celui du Mans Heritage, sans compter les multiples parades qui animeront la piste entre les courses.
LA COTE DES MONTRES |