En juillet dernier, le Swatch Group a publié les résultats de son premier semestre qui, une nouvelle fois, brillent de tous leurs feux. Le groupe annonce effectivement un chiffre d'affaires brut de 3'847 millions de francs, en progression de 14,4% par rapport à la même période de l'an passé, et un résultat opérationnel en hausse de 903 millions (+19,4%). Le résultat net se monte quant à lui à 724 millions (+25,0%). Cette évolution à nouveau très positive a été enregistrée dans toutes les régions importantes et tous les segments de prix. Le groupe continue d'investir, non seulement dans l’extension de son réseau de distribution et dans le marketing, mais également dans la production. Quelque 40% des investissements dans ce dernier segment concernent des augmentations de capacité, environ 50% sont consacrés aux nouvelles technologies de production et aux nouveaux produits et quelque 10% sont affectés au remplacement de capacités actuelles.

Pilier du groupe, le secteur Montre et bijoux a généré à lui seul 3,4 milliards de francs (+16,7%). Le niveau de comparaison, premier semestre 2011, étant déjà très élevé, le résultat est d'autant plus remarquable. Remarquable également si l'on sait que les prix de l'or et des diamants restent élevés et pèsent toujours sur les marges des 19 marques du groupe. Le résultat opérationnel de la branche se monte quant à lui à 718 millions (+15,6%).

Le chiffre d'affaire du segment Production a progressé de 23,2% pour s'établir à 1'188 millions, dont 888 millions essentiellement destinés au groupe. Son résultat opérationnel est de 228 millions (+49,0%). Cette impressionnante progression est surtout due à la forte augmentation des volumes, au taux d’utilisation élevé des équipements et aux progrès obtenus en termes d’efficacité et de qualité. De plus, les capacités dans la production de boîtiers de montres haut de gamme ont été renforcées grâce à l’absorption intégrale de Simon et Membrez SA et partielle de Termiboîtes SA.

Le secteur des Systèmes électronique ne suit par contre pas le mouvement, il a diminué de 14%, à 160 millions. Une baisse qui s'explique par le fait que ce segment est particulièrement exposé aux fluctuations de la conjoncture et aux risques de taux de change. Renata, par contre, spécialisée dans le domaine des piles de montre écologiques sans mercure, a poursuivi sa croissance.

Aux vues de ces résultats, le groupe reste très confiant pour la seconde partie de l'année, avec en point de mire l'objectif des 8 milliards de chiffre d'affaires.

FHS