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Voilà dix ans déjà que Denis Flageollet – associé à l’italien David Zanetta – fondait la manufacture De Bethune. Horloger de talent, il n’a alors de cesse de créer des montres à la pointe de la technologie. Contemporaines tintées de classicisme, symbiose parfaite entre tradition et modernité, ses créations cristallisent le rêve de tout horloger: être le père de montres reconnaissables entre toutes. Un travail récompensé en novembre 2011 par la reconnaissance suprême du Grand Prix d’Horlogerie de Genève, la très convoitée Aiguille d’Or, pour le modèle DB28.
Fabrice Eschmann: Où trouvez-vous votre inspiration ?
Denis Flageollet: Tombé dedans très jeune, c’est l’expérience et la culture qui sont de véritables sources d’intuition.
L’horlogerie doit-elle être en rupture pour avoir du sens ?
La rupture paraît absurde, notamment lorsqu’on contemple la pendule de Passement faite pour le palais de Versailles en 1754.
Quel sens, justement, voulez- vous donner à l’Horlogerie ?
La continuité.
Quelle est votre montre idéale ?
Inscrite dans la vision que nous partageons avec David Zanetta, assurément dans nos cortex et présente dans nos esprits.
Commémorer : un jalon temporel indispensable ?
Le souvenir de l’excellence est indispensable.
Que sera l’horlogerie dans 100 ans ?
Qu’en pense Merlin l’Enchanteur?
Créer 100 montres, et après ?
La centaine est dépassée, je continue...
Que vous suggère le mot « longévité » ?
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