Afin de marquer cet anniversaire, Longines a dévoilé son nouveau musée restauré, un livre retraçant son histoire et des garde-temps commémoratifs.

Le 27 septembre dernier, Walter Von Känel, directeur général de la marque, avait convié 180 invités de tout bord - représentants institutionnels, politiques et économiques, le management du Swatch Group, les médias et les amis - à fêter ce grand cap qui ne se distingue pas seulement par sa longévité, mais également par le fait que, depuis sa création, l’entreprise est toujours demeurée à Saint-Imier, sur son site actuel. Au cœur de cette petite commune, où habitent quelque 5’000 personnes, toutes les familles comptent un ou plusieurs membres ayant travaillé pour Longines, parfois de pères en fils et dans les mêmes corps de métier. Mais revenons un peu sur l’histoire!

En 1832, Auguste Agassiz entre dans le monde de la fabrication horlogère en s’associant à un comptoir d’horlogerie installé à Saint-Imier, dont il va rapidement assumer la responsabilité sous la raison sociale Agassiz & Compagnie. La maison fabrique alors des garde-temps selon la méthode réglée par l’établissage - dans lequel le travail s’effectue à domicile - et développe des liens commerciaux qui lui permettent d’écouler ses montres sur d’autres continents, outre-Atlantique notamment. Au cours des années 1850, Ernest Francillon, le neveu d’Agassiz, reprend la direction du comptoir. En assumant les responsabilités de cette maison réputée, il réfléchit aux possibilités de perfectionner les méthodes de fabrication utilisées dans l’horlogerie régionale. Ses réflexions l’engagent à tenter le regroupement des différentes étapes nécessaires à la finalisation de la montre, alors disséminées, dans un même bâtiment. Francillon veut fonder une usine dans laquelle il pourra assembler et terminer la montre tout en recourant à des procédés mécaniques de production. Pour réaliser son projet, il achète en 1866 deux parcelles de terrain contiguës sur la rive droite de la Suze - rivière arrosant le vallon de Saint-Imier -, au lieu-dit Les Longines, et fonde en 1867 la fabrique des Longines. Ernest Francillon engage alors Jacques David, un jeune ingénieur de sa parenté, pour l’aider à développer les machines nécessaires au perfectionnement de la fabrication de garde-temps. Durant les années 1870, les options industrielles saisies par Francillon sont confortées et la fabrique poursuit un déploiement ininterrompu jusque dans le premier tiers du 20ème siècle: en 1911, la manufacture des Longines occupe plus de 1’100 ouvriers et distribue ses créations horlogères dans le monde entier.

Si Longines est aujourd’hui placée dans le top 5 des entreprises horlogères suisses, c’est à son directeur qu’elle le doit en tout premier lieu. Personnage charismatique, Walter von Känel ne passe pas inaperçu tant il déborde de gentillesse et d’entregent. Un sourire par ci, une parole gentille par là, il n’oublie personne et sait reconnaître avec cœur que, si l’entreprise s’est développée avec autant d’ampleur, c’est à son personnel qu’il le doit en premier lieu. Walter von Känel comptabilise plus de quarante années passées au service de Longines où il avait commencé son activité en 1969 au département des ventes et du marketing. Il a su, tout au long de ces quatre décennies, porter la marque sur tous les marchés et également l’engager, en tant que sponsor, dans de nombreux sports comme l’équitation, la gymnastique, le ski alpin, le tennis ou encore le tir à l’arc. L’activité de l’entreprise pour le monde sportif ne se résume pas seulement au sponsoring. Longines a, durant de nombreuses années, opéré en tant que chronométreur officiel d’importantes compétitions sportives. Elle a également accompagné de grands pionniers à travers les airs, sur terre comme sous l’eau. La firme imérienne fait aussi partie des maisons horlogères les plus primées lors des expositions internationales et universelles avec pas moins de dix Grand Prix remportés.

Afin de redonner à son histoire toute la place qu’elle mérite, Longines a agrandi et rénové son musée qui, disposé sur plusieurs espaces, se présente sous différents thèmes (livres anciens, pièces historiques, chronométrage, aviation, sport, etc). Elle a également édité un livre retraçant ses 180 ans d’histoire, «Longines, du comptoir familial à la marque globale», sous la plume de Pierre-Yves Donzé.

Et bien sûr, un tel anniversaire ne pouvait se fêter sans pièces commémoratives en édition limitée, une occasion parfaite de présenter des garde-temps qui illustrent sa longue tradition et son savoir-faire. The Longines Column-Wheel Single Push-Piece Chronograph 180th Anniversary, pourvu du mouvement exclusif monopoussoir à roue à colonnes produit spécialement pour Longines, dévoile une esthétique ancrée dans la tradition de la marque. Deux modèles féminins ultra-minces ajoutent leur touche d’élégance à la commémoration de cet anniversaire (Agassiz 180th Anniversary Limited Edition en or et La Grande Classique de Longines 180th Anniversary Limited Edition, en acier), tous deux sertis de 180 diamants. Evoquant l’histoire prestigieuse de la marque, la montre de poche Longines Lépine 180th Anniversary, déclinée en or et en acier.

Si continuité et longévité sont les mots d’ordre de Longines, l’élégance l’est aussi au travers de son slogan qui accompagne ses visuels publicitaires et ses ambassadeurs: «Elegance is an attitude». On souhaite donc à la marque de franchir le pas des deux siècles d’existence avec toujours autant d’élégance et de succès.

FHS