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Le numéro un mondial du luxe LVMH a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 6% au premier trimestre de 2013, à 6,95 milliards d'euros (8,46 milliards de francs).
Le numéro un mondial du luxe LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, Céline, Givenchy au encore Guerlain, a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 6% au 1er trimestre, à 6,95 milliards d’euros (8,46 milliards de francs). Le pôle montres et joaillerie a vu le sien reculer de 1%.
La performance se situe dans la fourchette haute des attentes des analystes. Le consensus interrogé par DowJones Newswires tablait en moyenne sur une progression de 5,2% à 6,92 milliards d’euros.
La croissance organique s’établit à +7%, a indiqué lundi soir dans un communiqué le groupe français, qui a avancé d’une journée sa publication trimestrielle. C’est un point de moins qu’au trimestre précédent (8%), et deux points de moins que sur l’ensemble de l’année 2012 (9%).
Par branches, la mode et la maroquinerie, principale division de LVMH, a quasiment stagné à données réelles au premier trimestre (+0,4%) à 2,38 milliards d’euros. Mais la base de comparaison était élevée. La mode et maroquinerie affiche une progression de 3% en croissance organique.
Les ventes de la distribution sélective (Sephora, DFS), deuxième division la plus importante du groupe dirigé par Bernard Arnault, bondissent de 16% à 2,12 milliards d’euros (+17% en organique). C’est la seule progression à deux chiffres.
Les ventes de vins et spiritueux sont en hausse de 6% à 979 millions d’euros (+7% en organique). Celles des parfums et cosmétiques progressent de 4% à 932 millions d’euros (+5% en organique).
Contraction pour les montres
Les ventes de la division montres et joaillerie sont quant à elles en recul de 1% à 624 millions d’euros - mais progressent de 2% en croissance organique -, «dans un contexte de prudence d’achat des détaillants multimarques», précise LVMH.
En Suisse, le géant français contrôle les marques horlogères TAG Heuer, à La Chaux-de-Fonds, Zenith, au Locle (NE), Hublot, à Nyon (VD) et le joaillier Bulgari, entreprise italienne mais dont le pôle horloger est basé à Neuchâtel.
«Le groupe poursuit en ce début d’année une progression en ligne avec les tendances observées sur la seconde partie de 2012. Les hausses restent élevées en Asie et aux Etats-Unis; l’Europe affiche une bonne résistance dans un environnement économique pourtant difficile», relève encore LVMH.
Il ne fait pas de prévision pour la suite mais dit compter sur «le talent et la motivation de ses équipes, la diversité de ses métiers et le bon équilibre géographique de ses ventes pour renforcer encore en 2013 son avance sur le marché mondial des produits de haute qualité».
(ats/Newsnet)
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