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«Nous n'avons pas exclu de revendre notre participation. C'est toujours une possibilité. Je ne vous dirai pas ce qu'on a en tête», a déclaré le vice-président de LVMH, Pierre Godé, après que le collège de l'AMF eut requis une sanction de 10 millions d'euros (12,4 millions de francs) contre LVMH.
Le numéro un mondial du luxe est accusé d'avoir préparé sans informer le marché sa montée au capital de Hermès fin 2010. Pierre Godé a indiqué que LVMH avait eu des discussions avec la famille Hermès pour réduire sa part, sans toutefois préciser quand.
«Ils nous ont demandé si on accepterait de réduire notre participation, on a dit: «pourquoi pas?». Ils nous ont demandé de réduire à 15% dans un premier temps. Nous avions alors 22%», a dit Pierre Godé.
LVMH avait annoncé sans crier gare en octobre 2010 qu'il détenait 17,1% du capital de Hermès. Il était monté en juillet 2011 à 21,4% et détenait au 31 décembre dernier 22,6% du capital du fabricant des sacs Kelly et Birkin et des carrés de soie.
Depuis cette intrusion, Hermès, coté depuis 1993 mais détenu à 72% par des héritiers familiaux, a demandé plusieurs fois ouvertement que le numéro un mondial du luxe quitte son capital.
(ats/Newsnet)
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