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Quand il n’est pas noir, l’or est en général jaune… Pourtant en horlogerie, le précieux métal se teinte de bien d’autres coloris.
L'or, c'est le matériau vedette en haute horlogerie ou plus exactement un alliage à base d'or, dont on se sert depuis les origines. L'on n'utilise jamais en effet le métal précieux à l'état pur, qui se présente dans ce cas, sous une forme meuble, peu compatible avec la construction de montres. Les manufactures se rabattent donc sur des alliages à base d'or. La formule la plus courante : 750 g de métal rare pour un kilo de matière. Se faisant, le nuancier des nuances s'étend alors, du jaune au rose en passant par le gris clair.
Le cuivre à la rescousse
La teinte jaune s'obtient par ajout de cuivre et d'argent. L'or rouge correspond à 25% d'apport de ce métal. Au contraire, c'est le palladium ou l'argent qui permettent d'obtenir le gris que l'on appelle or gris ou blanc.
Enfin, pour contourner le principal défaut de l'or, Hublot à trouver la parade sur sa Big Bang Ferrari Magic Gold. La marque ajoute de la poudre de céramique dans le mélange qui devient dès l'or inrayable.
Quoi qu'il en soit, les grandes familles de montres se déclinent aujourd'hui le plus souvent dans toute la palette des ors disponibles.
La Tank de Cartier est ainsi disponible aussi bien en or gris que rose ou jaune. Chez Rolex, la Yacht Master II peut se présenter en or rose et acier. Avec la bichromie, tous les mariages sont alors permis.
EDELWEISSMAG |