La patron de Swatch, Nick Hayek, a estimé que le luxe ne devrait plus être considéré comme le moteur de cette industrie, dans un interview parue dans "L'Agefi" de vendredi. Il a également tablé sur un solide exercice 2014.

L'année prochaine sera un bon exercice, a indiqué M. Hayek. En 2014, Swatch pourrait afficher une croissance à deux chiffres. "Même s'il sera difficile d'atteindre les 9 mrd de chiffre d'affaires", précise-t-il.

Le patron du groupe horloger a également exprimé plusieurs critiques sur la branche de l'horlogerie. Selon lui, la Suisse doit développer une concurrence efficace en termes de volumes: "la base de tout, c'est le volume" et Swatch est une marque de volume et d'entrée de gamme, estime-t-il.

Dans ce domaine, la Commission de la Concurrence (Comco) freine des deux pieds alors qu'elle devrait autoriser les hausses de prix pour permettre l'émergence d'une vraie concurrence, a-t-il souligné. "Il suffirait de demander aux autres fabricants de montres à quel moment ils seraient prêts à développer leur propre solution", selon M. Hayek. "Nous sommes concurrents sur le marché, mais nous avons des intérêts communs", ajoute-t-il, par exemple la défense du "swiss made".

Selon Nick Hayek, "notre message est pourtant toujours le même: faites de l'entrée gamme, on ne peut pas vivre qu'avec le luxe".

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