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Jean-Claude Biver "n'a pas été placé là pour réorienter ou réorganiser l'activité", déclare-t-il dans un entretien accordé à "L'Agefi" de lundi. Nommé en début de semaine dernière à la présidence du pôle horloger du groupe de luxe français LVMH, il rend compte directement à Antonio Belloni et Bernard Arnault, sans strate hiérarchique supplémentaire.
Pour lui, le plus important est de maintenir ce qui est en place. Il ne s'agit pas de "tout réinventer" puisque "tout fonctionne": Hublot enregistre toujours une croissance à deux chiffres, Zenith a achevé sa restructuration avec Jean-Frédéric Dufour, Tag Heuer est en ligne avec son programme et objectifs.
Jean-Claude Biver affirme vouloir tenir "un rôle de chef d'orchestre, attentif à la bonne définition des produits, du marketing, etc." et de "coordinateur". Concernant d'éventuelles restructurations, il confie: "je suis effectivement à l'étape d'observation, mais j'ai l'impression qu'il n'y aura pas de grands chantiers. Peut-être des aménagements homéopathiques". Selon lui, les trois marques utilisent peu les synergies. Même si elles sont rares, il faut les chercher et en tirer parti, dans la distribution, dans les points de ventes, dans la fabrication.
Pour 2014, le nouveau patron se dit "plutôt prudent", mais table sur un exercice "encore meilleur que 2013. Même s'il ne s'agit que de 3% ou 5%, après une année record, c'est encore une superbe performance".
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