Au total, 1470 postes supplémentaires ont été recensés dans le secteur l'année dernière contre 3013 en 2012.



L'industrie horlogère suisse a continué à embaucher en 2013, mais le rythme a nettement ralenti. La Convention patronale (CP) a recensé 1470 postes supplémentaires ( 2,6% par rapport à 2012), contre 3013 l'année précédente et 4255 en 2011, signe selon elle «d'une certaine prudence» dans la branche.

Au 30 septembre dernier, jour de référence pour cette statistique, le secteur horloger et microtechnique employait 57'286 personnes, selon les données publiées mardi par la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse. Depuis le début des années 2000, cette industrie a créé quelque 20'000 nouveaux emplois.

Production en tête

Dans le détail, les nouveaux postes créés l'année dernière concernent en première ligne la production ( 806). Suivent le personnel administratif ( 339), de direction ( 245) et à domicile ( 80), selon l'organisation faîtière.

Les cantons les plus horlogers en termes d'effectifs restent Neuchâtel (14'463 personnes), Berne (11'361) et Genève (9546). «L'Arc horloger», qui comprend aussi le Jura, Vaud et Soleure, totalise 52'020 travailleurs ou 91% des effectifs totaux de la branche.

Formation plus poussée

La CP relève aussi que la proportion de personnes au bénéfice d'un diplôme de métier ou d'une formation supérieure atteint 64,9% ( 2 points par rapport à 2012). Elles représentent désormais pratiquement les deux tiers des effectifs, contre un tiers vingt ans plus tôt. Le nombre d'apprentis s'est également étoffé, de 103 personnes à 1141.

Les entreprises - en l'occurrence uniquement les maisons-mères - sont pour leur part passées à 572, ou 8 de plus qu'en 2012. Elles sont 41,5% à afficher des activités de sous-traitance, qui vont de tâches comme le polissage à la fabrication d'ébauches et mouvements.

(ats/Newsnet)
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