Le groupe Festina a plus que doublé ses capacités de production de mouvements
 
Le 05-05-2014

Fort de ses atouts industriels, le groupe Festina entend désormais capitaliser sur son savoir-faire et son outil de production complet et transversal. C’est l’un des rares, à l’instar de Swatch Group, à maîtriser à l’interne la fabrication de tous les composants horlogers stratégiques, comme les mouvements – mécaniques et quartz – mais surtout, et bien plus capital car rares sur le marché, les fameux assortiments. Soit le spiral et le balancier.

Avec un pareil outil, le groupe Festina, qui compte également sept marques horlogères et 400 employés en Suisse, aurait dû depuis belle lurette jouer un rôle crucial pour la branche en tant que fournisseur holistique. Surtout dans un contexte de réduction des livraisons décidée par Swatch Group. Or, jusqu’ici, il n’en était rien. A tel point que les observateurs se demandaient quelle était réellement la stratégie suivie par le propriétaire à 100% du groupe, l’Espagnol Miguel Rodriguez. Voulait-il devenir une sorte d’alternative au leader mondial de l’horlogerie, comme le devient gentiment mais sûrement la société chaux-de-fonnière Sellita dans les mouvements? Ou simplement garder les produits pour ses propres marques?

Les objectifs s’éclaircissent désormais quelque peu. Et il y a de l’ambition à revendre. «Festina se positionne comme un prestataire complet pour la branche et nous tenons désormais à le faire savoir», explique Gérald Roden, directeur général de Swiss Festina Group, nouveau nom de l’entité helvétique et qui compte huit sites dans le pays. Au-delà du discours, les bases semblent en tout cas solides. L’an dernier, sa filiale Soprod, aux Reussilles (JU), reprise en 2008 au groupe chinois Peace Mark, a produit pas moins de 170 000 mouvements mécaniques, qui n’ont pas, au niveau technique, à rougir de la comparaison avec les calibres de référence actuellement sur le marché, comme ceux d’ETA, selon Gérald Roden. Et le potentiel de production se situe même à 400 000 pièces annuelles, grâce à la récente mise en place d’une nouvelle ligne d’assemblage, lance le patron appelé à restructurer et optimiser l’appareil de production. Ce qui est désormais chose faite.

Fort de ses atouts industriels, le groupe Festina entend désormais capitaliser sur son savoir-faire et son outil de production complet et transversal. C’est l’un des rares, à l’instar de Swatch Group, à maîtriser à l’interne la fabrication de tous les composants horlogers stratégiques, comme les mouvements – mécaniques et quartz – mais surtout, et bien plus capital car rares sur le marché, les fameux assortiments. Soit le spiral et le balancier.

Avec un pareil outil, le groupe Festina, qui compte également sept marques horlogères et 400 employés en Suisse, aurait dû depuis belle lurette jouer un rôle crucial pour la branche en tant que fournisseur holistique. Surtout dans un contexte de réduction des livraisons décidée par Swatch Group. Or, jusqu’ici, il n’en était rien. A tel point que les observateurs se demandaient quelle était réellement la stratégie suivie par le propriétaire à 100% du groupe, l’Espagnol Miguel Rodriguez. Voulait-il devenir une sorte d’alternative au leader mondial de l’horlogerie, comme le devient gentiment mais sûrement la société chaux-de-fonnière Sellita dans les mouvements? Ou simplement garder les produits pour ses propres marques?

Les objectifs s’éclaircissent désormais quelque peu. Et il y a de l’ambition à revendre. «Festina se positionne comme un prestataire complet pour la branche et nous tenons désormais à le faire savoir», explique Gérald Roden, directeur général de Swiss Festina Group, nouveau nom de l’entité helvétique et qui compte huit sites dans le pays. Au-delà du discours, les bases semblent en tout cas solides. L’an dernier, sa filiale Soprod, aux Reussilles (JU), reprise en 2008 au groupe chinois Peace Mark, a produit pas moins de 170 000 mouvements mécaniques, qui n’ont pas, au niveau technique, à rougir de la comparaison avec les calibres de référence actuellement sur le marché, comme ceux d’ETA, selon Gérald Roden. Et le potentiel de production se situe même à 400 000 pièces annuelles, grâce à la récente mise en place d’une nouvelle ligne d’assemblage, lance le patron appelé à restructurer et optimiser l’appareil de production. Ce qui est désormais chose faite.

Bastien Buss
LE TEMPS

 

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