Optimisme de rigueur. C’est grosso modo le message délivré par Vontobel pour l’exercice 2014, dans son étude annuelle sur l’horlogerie. «Nous sommes confiants que, grâce à une stabilisation du marché chinois et les flux de touristes, la croissance des exportations va s’accélérer par rapport à 2013», selon la banque zurichoise. Elle table sur une progression de quelque 6% cette année, contre une hausse de 1,9% durant l’exercice précédent.

Nick Hayek, patron de Swatch Group, anticipait récemment une croissance de 5 à 10% du chiffre d’affaires pour son entreprise et pour l’industrie horlogère en général pour l’année en cours. En monnaies locales cependant. Car les effets de change pourraient avoir un impact négatif massif. La faiblesse du dollar inquiète en particulier le secteur.

Nonobstant les turpitudes des devises, la branche se dirigera tout de même vers les 23 milliards de francs d’exportations, dans le scénario d’une hausse de 5%, soit l’hypothèse basse. Le consensus des analystes se situe lui plutôt à 6% de progression. Au premier trimestre, la croissance, selon la Fédération horlogère, s’est établie à 4,5%.

L’an dernier, la valeur des exportations s’est élevée à 21,8 milliards de francs. Elle a ainsi dépassé de plus de 400 millions de francs le niveau de l’exercice précédent.

LE TEMPS