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La France brille dans le monde grâce à son industrie du Luxe! Ceci est un fait connu de tous mais confirmé par la dernière étude Deloitte qui établit dans le top 10 de son classement mondial, la présence de LVMH, Kering et L'Oréal Luxe.
Après de belles années, l'industrie du luxe résiste bien à la crise malgré notamment, une baisse de sa croissance du côté des pays émergents: en effet, elle n'affiche plus de croissance à deux chiffres comme ce fût le cas de 2010 à 2012. Deloitte a publié le classement des acteurs du luxe en fonction de leur chiffre d’affaires sur l’exercice fiscal 2012. Sans surprise sur cette année 2012, le groupe LVMH figure à la tête du classement. Il est suivi par les groupes Richemont, Estée Lauder, Luxottica, Swatch. Le Groupe Kering occupe la 6ème place de ce classement précédent L'Oréal Luxe. Le groupe Clarins occupe la 24ème place devant Christian Dior Couture. Chopard est à la 36ème place avec un chiffre d'affaires lié aux ventes estimé à 849 millions de dollars. Sisley et Longchamp occupent respectivement les 41 et 46ème places de classement. Les maisons Lanvin et Cerruti figurent aux place 66 et 72.
Selon Deloitte, les 75 plus grands acteurs de l’industrie du luxe au monde ont généré 171,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Le chiffre d’affaires moyen des entreprises du classement s’élève à 2,3 milliards de dollars. Les acteurs français arrivent en première position du classement avec 11 groupes dans le top 75 représentants 27,4 % des ventes de produits de luxe de ce palmarès en 2012. Les entreprises du luxe en France, Italie, Espagne, Suisse, Royaume-Uni et aux Etats-Unis sont à l’origine de plus de 90 % du chiffre d’affaires mondial dans le Top75 en 2012.
Pour l'avenir « La performance durable des acteurs du Luxe dépendra en grande partie de la parfaite maîtrise de l’ensemble de la chaine et de la sécurisation de l’accès aux ressources qui devient une priorité de premier plan. En parallèle, le consommateur ultra connecté, mieux informé, plus exigeant, nécessite de l’industrie qu’elle pousse un cran plus loin sa révolution digitale tout en préservant son capital le plus cher, la marque. », explique Bénédicte Sabadie-Faure, Associée en charge du secteur Luxe chez Deloitte.
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