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Le groupe horloger tient à son implantation en Suisse, malgré l'impact négatif persistant de la force du franc.
«Le franc suisse continue à être surévalué», explique Nick Hayek dans les colonnes de l'hebdomadaire alémanique. «Beaucoup se sont habitués à cette situation, mais cela est dangereux», avertit-il parce qu'elle empêche le développement de nouveaux produits et la production en Suisse.
Nick Hayek revient par ailleurs sur les conséquences de l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse, le 9 février dernier, en déplorant un surcroît de bureaucratie. «Les régions et les cantons doivent formuler des propositions de mise en oeuvre», conseille-t-il.
L'industrie horlogère a besoin des frontaliers, ajoute le patron de Swatch Group. A ses yeux, le message de l'initiative vise à freiner l'immigration et non à l'interrompre. C'est pourquoi Nick Hayek en appelle désormais à des solutions «constructives».
(ats/Newsnet)
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