Nick Hayek ne craint pas l'arrivée de l'iWatch
 
Le 04-09-2014

Pour le patron de Swatch Group, l'industrie horlogère suisse n'a rien à craindre de l'arrivée de l'iWatch.

Les innovations de l'industrie horlogère suisse l'aident à ouvrir de nouveaux marchés et à y accéder, estime Nick Hayek dans une interview à L'Hebdo à paraître jeudi 4 septembre.

L'industrie horlogère suisse est la championne de la miniaturisation, qu'il s'agisse de mécanique ou d'électronique, juge le directeur général du numéro un mondial de l'horlogerie. Sans parler des innovations dans le domaine des matériaux.

Swatch Group se situe à la pointe aussi dans les écrans tactiles, les batteries et les senseurs gyroscopiques à basse consommation, selon Nick Hayek. Ce qui explique pourquoi le groupe reste attaché à ses sociétés comme EM Microeletronic-Marin, Renata ou Micro Crystal, qui rapportent moins en termes de bénéfice que ses marques horlogères.

«L'arrivée de nouvelles fonctions nous aidera à convaincre toujours plus de gens à porter quelque chose au poignet. C'est cela le vrai enjeu», poursuit l'entrepreneur, qui estime que seuls 30% des Américains portent une montre. «Il y a encore tellement de poignets à conquérir!»

Pas de complexe

Face aux géants tels que Samsung, LG, Motorola et bientôt Apple, Swatch n'a pas de «complexe d'infériorité». D'ailleurs, aux Etats-Unis, le groupe helvétique est comparé au géant à la pomme, se félicite son patron.

Contrairement à l'horlogerie, les fabricants d'électronique ont raison d'être inquiets, nuance Nick Hayek. Car les nouveaux objets connectés menacent plutôt de remplacer les téléphones et d'autres dispositifs portables que la montre.

Pour rappel, sept ans après l'iPhone et quatre ans après l'iPad, la montre interactive iWatch d'Apple est attendue de pied ferme. Selon certains observateurs, elle pourrait être dévoilée à l'occasion d'un événement agendé par la firme californienne le 9 septembre.

(ats/Newsnet)
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