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La marque neuchâteloise a licencié 46 personnes en Suisse, notamment à La Chaux-de-Fonds, dans la production et l'administration. L'entreprise a également mis au chômage partiel 49 collaborateurs sur le site tout neuf de Chevenez (JU).
La marque horlogère neuchâteloise Tag Heuer, qui appartient au groupe de luxe français LVMH, a licencié 46 personnes en Suisse, notamment à La Chaux-de-Fonds, dans la production et l'administration. De plus, 49 collaborateurs ont été mis au chômage partiel sur le site tout neuf de Chevenez (JU) jusqu'à la fin de l'année.
Tag Heuer a décidé de s'adapter au ralentissement de la croissance de l'industrie horlogère suisse et d'ajuster la production de mouvements mécaniques, a indiqué ce mardi 30 septembre la société dans un communiqué en réponse à divers articles de presse. Celle-ci va opérer un repositionnement stratégique en suspendant la production de son chronographe CH 80. Elle va ainsi se concentrer sur le cœur de son activité, c'est-à-dire les montres jusqu'à 4000 francs.
«A taux de change constants, nous sommes stables par rapport à l'an dernier» , déclare le directeur général, Stéphane Linder, cité dans le communiqué. «Nos ventes ont même grimpé régulièrement depuis le début de l'année.» Le patron est donc optimiste, malgré les récents événements.
La marque emploie 1600 personnes à travers le monde, dont 600 en Suisse. Outre Tag Heuer, LVMH détient notamment Zenith, Hublot et Bulgari.
(ats/Newsnet)
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