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La marque du groupe Richemont revisite le design de ses boutiques et en a ouvert une nouvelle à Paris.
Du verre ondulé comme des vagues. Des vitrines ovales dotées de hublot où se nichent des montres. Du bleu ici et là. La nouvelle boutique parisienne de la griffe horlogère Officine Panerai, rue du Faubourg-Saint-Honoré, évoque la mer, l'un des piliers sur lesquels la marque, qui fabriquait autrefois des instruments pour la marine militaire italienne, s'est construite. Mais le concept développé par la designer Patricia Urquiola cherche aussi à illustrer sa technicité avec une pendule luminescente qui se voit de l'extérieur la nuit. Et des photos de Florence, des chocolats offerts dans le coin salon où l'on peut feuilleter des ouvrages de design rappellent ses origines transalpines. En ouvrant un deuxième magasin à Paris, après celui de la rue de la Paix, la marque du groupe Richemont s'adresse à la clientèle hexagonale et aux étrangers, dans cette rue où les enseignes de luxe se succèdent. Le concept, chargé de donner une impulsion supplémentaire à la marque, s'appliquera aussi à la fin du mois au magasin emblématique et historique de Florence qui s'est agrandi. « Notre style latin associé au souci des détails nous aide à nous imposer partout dans le monde », estime Angelo Bonati, PDG d'Officine Panerai.
Le design se déclinera en janvier dans le Design District de Miami, puis à New York et à Hong Kong où la boutique aura quatre étages. « Elle permettra de montrer la marque dans toutes ses dimensions », relève le dirigeant. Panerai a 64 magasins à son nom dans le monde, dont 33 en propre. De quoi faire connaître une marque à l'histoire ancienne mais qui a vécu sa véritable naissance grand public au milieu des années 1990. Elle s'est dotée d'un outil industriel en créant sa manufacture en début d'année. Après une vague d'ouvertures, elle va ralentir le rythme des nouveaux lieux.
La griffe, connue pour ses modèles de grande dimension, a élargi ses gammes pour s'adresser à tous les types de publics. Elle a lancé des modèles de haute horlogerie à tourbillon à destination des collectionneurs et a développé le modèle Radiomir 1940, au boîtier susceptible de recevoir différents mouvements. Une manière d'être prête à répondre à la diversité des attentes et à un marché en pleine évolution.
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