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Mercredi en fin de journée, la marque annonçait le départ immédiat de son PDG, remplacé au pied levé par Jean-Claude Biver.
Après 21 ans à avoir développé la marque TAG Heuer, le groupe horloger a annoncé mercredi en fin de journée le départ immédiat de son président et directeur général depuis juillet 2013, Stéphane Linder. «Il a décidé de démissionner de son poste pour poursuivre d’autres objectifs professionnels», donne pour seules explications TAG Heuer, rajoutant que durant «la période de transition, Jean-Claude Biver agira en tant que CEO.»
La marque horlogère neuchâteloise, en mains du groupe de luxe français LVMH, connaît depuis plusieurs mois des difficultés. Au début du mois d’octobre, TAG Heuer annonçait le licenciement de 46 personnes en Suisse, notamment à La Chaux-de-Fonds, dans la production et l’administration. Mais également la mise au chômage partiel de 49 autres collaborateurs.
Confronté au ralentissement de la croissance de l’industrie horlogère suisse, TAG Heuer a décidé de se concentrer sur son cœur de métier, soit la production de montres valant entre 1500 et 4000 francs et d’abandonner le lancement d’un nouveau mouvement. Elle compte aussi renoncer tant à la production d’accessoires qu’à ses activités de chronométrage.
Si aucun nom de successeur n’a encore été fourni, le site Watch-Insider.com évoque celui de Guy Sémon. L’actuel responsable de la division de haute horlogerie fêtait d’ailleurs cette année ces dix ans de présence au service TAG Heuer.
(24 heures)
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