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••• Let's think to the future of Swiss watchmaking art in the next wrist war opened by the electronical giants for up-coming smartwatches...
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••• Les carabiniers suisses en planque dans la ligne Maginot
Plus personne ne doute que la rentrée 2014 sera une saison forte pour les fameuses smartwatches, ces montres intelligentes/connectées auxquelles personne ne croit en Suisse.
Personne n'a de doutes sur le fait que ça va bouger.
Personne n'a de doutes sur notre entrée dans l'ère des objets connectés, qui vont relier tous les hommes entre eux et tous les hommes à tout leur environnement.
Personne n'a de doute sur la volonté d'Apple de débarquer sur ce marché pour y jouer un rôle significatif.
Personne n'a de doutes sur la guerre de la smartwatch qui va se jouer entre les géants de l'électronique.
Personne n'a de doutes sur le fait que des dizaines de millions (on parle de millions) d'objets de poignet vont déferler sur le marché.
Personne, sauf les horlogers suisses, qui considèrent que ces péripéties périphériques ne les concernent pas.
Tant mieux pour les Suisses et félicitations pour leur impavide sérénité, du haut de leur imprenable réduit alpin.
Quoi qu'il en soit, c'est sans doute le dernier été de tranquillité pour les montres traditionnelles, même si on peut considérer que nous vivons plutôt, depuis 18 mois, une nouvelle « drôle de guerre », comme entre 1939 et 1940, quand l'armée française bien retranchée derrière la ligne Maginot attendait en confiance l'offensive allemand.
Profitons donc des beaux jours pour réfléchir un peu plus loin que le nez de Nick Hayek, qui a toujours pris à la rigolade une éventuelle offensive des montres connectées, mais qui en est maintenant à déclarer qu'il y croit, mais qu'il ne veut pas être le premier à se lancer sur ce marché. Autant dire qu'il a déjà perdu la première manche et qu'il arrivera, comme les carabiniers, après la bataille... |