Nick Hayek confirme les perspectives de croissance de Swatch
 
Le 30-03-2015

Le directeur général (CEO) de Swatch Group Nick Hayek confirme les perspectives de croissance de 5 à 10% en monnaies locales pour 2015.

Le directeur général (CEO) de Swatch Group Nick Hayek confirme les perspectives de croissance de 5 à 10% en monnaies locales pour 2015. Cette progression se situera dans le haut de la fourchette, a-t-il précisé vendredi dans une interview accordée à la "Neue Zürcher Zeitung". M. Hayek a également écarté toute collaboration avec Google ou Intel pour l'élaboration d'une montre intelligente.

Le patron du groupe horloger biennois s'est exprimé après la fermeture du salon Baselworld. "Pour plusieurs marques, comme Longines, Omega, Blancpain ou Tissot, les progression des commandes se monte à un chiffre dans une fourchette haute, contre respectivement deux chiffres l'année dernière. D'autres marques ont également vécu un bon salon", affirme-t-il.

Nick Hayek constate que la demande est forte dans toutes les région du monde, principalement au Japon où la croissance est à deux chiffres. La Suisse, mais également l'Europe, avec des pays comme l'Italie, l'Espagne ou la Grèce, sont aussi des marchés porteurs. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie connaissent de même une croissance solide. Swatch recueille de plus les fruits d'une longue présence en Chine.

En revanche, le marché sud-américain, à l'instar du Brésil, se révèle problématique. En Russie, Swatch détient 50 magasins et souffre de la faiblesse du rouble. "Nous vendons plus de montres que l'année dernière. Mais la chute du rouble, que nous essayons de compenser par des hausses de prix, débouche sur un chiffre d'affaires en francs plus faible", souligne Nick Hayek.

Pour contrer le renchérissement du franc, le groupe a augmenté les prix de vente dans l'ensemble de la zone euro, sauf pour les marques Tissot et Swatch. Les touristes chinois continuent d'acheter des montres en Suisse, selon le patron de Swatch.

M. Hayek renouvelle son refus de produire une montre intelligente "à la Apple". Il exclut par ailleurs toute collaboration avec des groupes technologiques comme Intel, Apple ou Google, suite à l'expérience passée avec Microsoft. Il existe d'autres fournisseurs susceptibles de développer un système d'exploitation, selon le CEO. "Le consommateur veut avant tout une montre, il ne souhaite pas avoir un téléphone portable au poignet qu'il doit recharger quotidiennement."

Nick Hayek juge d'ailleurs que les montres intelligentes sont surévaluées, parlant de tendance portée par les analystes et les journalistes.

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