◉◉◉◉ TROISIÈME ET DERNIER SUJET DE DISCUSSION, traité dans une seconde chronique ci-dessous, l'avenir de l'horlogerie traditionnelle qui a déjà perdu la première bataille sans l'avoir livrée et qui arrive trop tard sur les marchés pour répondre au défi d'Apple – voir notre Droit de Ré=Pons n° 6. Il faut maintenant préparer la revanche et changer de mode de pensée, non pour tenter de concurrencer les smartwatches électroniques, qui auront toujours une ou deux générations d'avance côté technologies, mais en recréant des montres désirables et créatives à des prix accessibles. Savoir avancer à contre-courant avec des idées neuves : c'est ce qu'avaient fait Hans Wilsdorf, le fondateur de Rolex, qui croyait au seul avenir des montres-bracelets dès les années 1900, Jean-Claude Biver, qui a cru à l'avenir des montres mécaniques dans les années 1980 ou Nicolas Hayek, qui a cru au potentiel de la Swatch pour sauver toute l'industrie suisse des montres. Changeons nos mentalités, avec de nouvelles marques, de nouveaux concepts, de nouvelles montres, de nouveaux prix et de nouveaux... managers !