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L’ancien directeur génréal de G & F Châtelain, la manufacture de composants d’habillage horloger, rejoint Maximilian Busser chez MB & F.
Comment choisit-on de quitter un poste de directeur général de l’une des principales manufactures de composants d’habillage pour rejoindre une start-up horlogère de trois personnes?
C’est l’envie de relever un défi et de vivre une nouvelle aventure professionnelle. Et sincèrement, j’avais l’impression d’avoir fini ma mission de redressement chez Châtelain. Depuis 2002, le nombre de montres a été multiplié par 5, le chiffre d’affaires par 4, et cela avec 25% seulement de personnel supplémentaire.
Vous avez déjà travaillé avec le fondateur de MB & F, Maximilian Busser, chez Harry Winston, cela a compté dans votre décision?
Nous avons collaboré entre 2000 et 2002, il était alors directeur général et moi directeur de production. Nous nous entendons bien et partageons les mêmes valeurs. Tout cela a évidemment compté dans ma décision, de même que les excellentes perspectives qui s’annoncent pour MB & F. Après un chiffre d’affaires de 2,5 millions en 2007, nous allons atteindre le breakeven avec 8,5 millions de commandes à livrer en 2008. D’ailleurs, nous attendons beaucoup de notre modèle HM02, qui sort ces jours.
Vous devenez également actionnaire de MB & F?
Oui, j’ai repris une partie du capital, mais Maximilian Busser garde la majorité. Il se concentrera sur le marketing, le design produit et les relations publiques. Pour ma part, je m’occuperai de tout ce qui touche à la production.
3 dates
1989: Il débute sa carrière horlogère chez Richemont où il restera dix ans.
2002: Il devient directeur général de G&F Châtelain et directeur industriel de Chanel Horlogerie.
2008: Il s’associe chez MB & F.
Bilan / Th. V. |