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Imaginons des matériaux « intelligents » capables de réparer eux-mêmes leur propre surface…
La fondation d'entreprise Volkswagen-Stiftung a attribué 436 000 euros au professeur Christian Mayer, titulaire de la Chaire de physique-chimie à l'Université de Duisbourg-Essen, et à l'Institut de production et d'exploitation industrielle de l'Université de Stuttgart pour un projet de recherche sur les surfaces intelligentes.
Il existe déjà des revêtements capables de s'adapter aux conditions ambiantes. Il s'agit ici de permettre une production efficace et économe de couches intelligentes et capables de se réparer elles-mêmes.
Les chercheurs étudient et essaient de donner certaines propriétés à des surfaces métalliques, dans lesquelles sont insérées de minuscules capsules par un procédé de galvanisation.
Ces capsules contiennent un fluide, qui s'échappe de la capsule si la surface est endommagée : on peut imaginer ce fluide comme un lubrifiant ou comme un agent anti-corrosion, mais une multitude d'autres fonctions sont envisageables.
A partir du moment où le procédé de revêtement galvanique permettant l'insertion des capsules sera bien maîtrisé, il ne restera qu'un pas à franchir pour doter la surface des propriétés souhaitées. Il sera même possible de combiner ces effets.
Demain, des boîtiers de montres autoréparateurs et donc inrayables ou des composants de mouvements autolubrifiés ?
Université de Duisbourg-Essen |