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La maison horlogère et joaillière fondée en 1993 fête cette année ses 15 ans avec, au programme, des créations toujours plus étonnantes et une croissance économique… euphorisante.
Qui aurait été assez fou, en 1993, pour parier sur la réussite d’une entreprise bâtie sur une simple intuition? Un seul homme, sans doute: Fawaz Gruosi, président et fondateur de de Grisogono, qui, depuis 15 ans, tient les rennes de sa maison joaillière et horlogère à force d’audace et de créativité. Parti d’une petite boutique située rue du Rhône à Genève dans laquelle il diffusait de l’argenterie, des objets d’art et quelques pièces joaillières, il est aujourd’hui l’un des créateurs de bijoux et de montres les plus audacieux, n’hésitant pas à repousser les limites de la technique pour satisfaire à ses designs les plus innovants.
Aussi, depuis que Fawaz Gruosi a redécouvert le diamant noir en 1996 en lui consacrant une collection de bijoux, la vie semble sourire à la société de Grisogono. La collection «Icy Diamonds» et ses fameux diamants aux reflets opalescents en 2000, les bijoux en galuchat en 2003, l’invention du Browny Brown Gold en 2005, cette nouvelle teinte d’or douce comme du caramel, sont autant de succès qui ont ponctué ses quinze années d’existence. Dès l’an 2000, avec le lancement de l’«Instrumento N° Uno» à la Foire de Bâle, la société de Fawaz Gruosi a fait une entrée fracassante dans le cercle fermé de la haute horlogerie. En huit ans, pas moins de 17 collections de montres pour hommes et pour femmes ont rythmé les saisons. Avec, toujours, cette touche d’inventivité et d’audace qui font de chaque modèle signé de Grisogono un véritable objet de désir.
Une réussite commerciale surprenante
Au vu de son succès et de sa rapide ascension, la société a dû constamment adapter ses structures, renforcer son management, engager de nombreux nouveaux collaborateurs et ouvrir de nouveaux sites de production. De deux salariés à l’origine et 50 après cinq ans, l’entreprise est passée à 180 employés fin 2007. Un atelier de joaillerie a été créé en 2005. En 2007, l’atelier d’horlogerie de la marque a investi quelque 850 m2 dans lesquels sont assemblées les montres de Grisogono, soit 4000 unités l’année dernière. Un chiffre qui devrait doubler d’ici 2011!
En termes de distribution et afin d’accompagner son essor, la société a développé un réseau efficace bâti autour de cinq filiales de distribution propres à la marque, en France, en Italie, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et au Japon. Après l’ouverture en fin d’année dernière de deux nouvelles enseignes à Tokyo et à Saint-Barthélemy, la société compte actuellement 15 boutiques dans le monde lesquelles ont enregistré, en 2007, une croissance du chiffre d’affaires supérieure à 40%.
Quinze ans après les débuts de la société, l’année 2008 s’annonce d’ores et déjà riche en créativité… et en festivités. Le mois dernier, à Genève, au gré de deux journées et deux soirées de fastes et de fêtes comme seul Fawaz Gruosi en a le secret, furent lancées l’«Otturatore» et la «Meccanico dG», deux montres présentant un système d’affichage révolutionnaire. Un événement auquel plus de 200 journalistes venus du monde entier ont participé. L’apothéose ayant été la soirée au Grand Théâtre de Genève, où raisonna le Boléro de Ravel interprété par le Béjart Ballet Lausanne. Somptueux… comme toujours.
PubliArt / Tribune des Arts |