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Septième génération d’une famille de joailliers iraniens, Shapour Jahan crée comme il respire. Installé à Genève depuis 1980, il présente des joyaux somptueux et uniques en leur genre.
Suivre la tendance ne l’a jamais intéressé. Quand Shapour Jahan invente une parure, c’est avec le coeur. Quand il dessine une montre, il recherche toujours l’inédit. Quant à son parfum, «Jewel», inutile de chercher à quoi il vous fait penser. «Nous proposons des choses qui n’existent nulle part ailleurs, explique ce créateur discret représentant la septième génération d’une dynastie de joailliers iraniens. Dans toutes mes créations, je recherche avant tout la différence.» Une philosophie qui s’illustre dans les vitrines de sa boutique de la rue du Rhône, rouverte en mars 2007 après des travaux de rénovation orchestrés par l’architecte d’intérieur genevois Jackie Nyffeler. Colliers de reines et montres précieuses y conjuguent leur éclat, happant inévitablement le regard du passant.
Montres pour gens dynamiques Conforté par le succès de ses créations joaillières, lesquelles ont su séduire nombre de têtes couronnées du Golfe, Shapour Jahan s’est lancé dans l’univers de l’horlogerie en 1980. Avec des garde-temps pour hommes et pour femmes, le plus souvent unisexes, dont le point commun est leur extrême lisibilité. «Je cherche à faire des montres qui conviennent à des gens dynamiques, très occupés, explique-t-il. Des montres qui permettent de lire l’heure d’un seul coup d’oeil.» Produites à Genève en séries très limitées, tout comme les joyaux, les envolées horlogères de Shapour Jahan ont séduit non seulement la clientèle genevoise mais aussi celle de Ryad et Jeddah, en Arabie saoudite, où la marque possède également des boutiques. D’autres ouvertures sont d’ailleurs prévues. Mais chut, c’est encore un secret…
M. d. P.
Tribune des Arts |