Oro Vivo, première chaîne intégrée de bijouterie-horlogerie en Europe, a rapatrié depuis juin toute sa centrale opérationnelle suisse de Zurich à Genève. Une nouvelle équipe d’une trentaine de personnes a été recréée dans la Cité de Calvin.

«Nous avons fusionné les équipes d’Oro Vivo International et de Suisse au Grand-Saconnex (GE)», a indiqué dans un entretien à l’ATS Damien Verrier, directeur général du groupe Christian Bernard International (CBI) et président d’Oro Vivo. Le siège genevois compte également huit collaborateurs pour le groupe Christian Bernard.

«La filiale zurichoise n’avait jamais gagné d’argent», a-t-il ajouté rappelant qu’Oro Vivo a été rachetée en 2005 au groupe vaudois Golay-Buchel. Trois ans après, la restructuration est presque achevée.

Oro Vivo est devenue une chaîne de bijouteries totalement intégrée, «développées selon le modèle Zara», précise Damien Verrier. La société compte 160 magasins en Espagne, au Portugal, en Allemagne et en Suisse (25 boutiques dont 15 côté alémanique).

Côté romand, la société dispose de boutiques à Avry (FR), Fribourg, Bulle, La Chaux-de-Fonds et Lausanne, depuis février. La prochaine ouverture se fera, en novembre, à Marin (NE), dans le cadre du Centre ­commercial Marin Centre, avec le nouveau concept de boutique d’Oro Vivo.

«Nous ouvrirons à Genève, dès que nous aurons trouvé un bon emplacement», poursuit ­Damien Verrier.

Dans le secteur en pleine mutation qu’est la bijouterie, Oro Vivo a l’ambition de proposer «la qualité pour tous les budgets». La société, qui devrait boucler 2008 sur un chiffre d’affaires consolidé de 68 millions d’euros (environ 105 millions de francs), base son essor en premier lieu sur la croissance organique.

Tribune de Genève