Les maisons de luxe françaises s'intéressent de près à l'Inde qui devrait être "le prochain relais de croissance". C'est un énorme marché potentiel, mais difficile à pénétrer à cause de barrières douanières et d'obstacles à l'investissement, et qui reste pour l'instant, minuscule. Les professionnels se plaignent du manque d'infrastructures, notamment l'absence de centres commerciaux prestigieux comme ailleurs en Asie même si les grands noms du luxe français ont déjà une très grosse clientèle indienne, parfois depuis 150 ans, qui n'hésite pas à faire ses emplettes à l'étranger. Par ailleurs, LVMH a annoncé son intention d'acheter une part minoritaire d'un maroquinier indien. Si la société a exclu que cette possible prise de participation signifie une délocalisation, elle admet en revanche qu'elle pourrait y faire fabriquer un jour des composants pour contrer la raréfaction d'ateliers de piquage en Italie.