Le Tribunal pénal économique a reconnu les accusés coupables de brigandage aggravé, recel, complicité et usage de faux. Le verdict sanctionne les délits associés à "l'affaire Ulysse", qui portait sur des vols d'or commis au dépens des sociétés Rolex et RSM, ainsi que sur des trafics de produits horlogers contrefaits ou volés.

Le principal accusé, dont le nom apparaissait dans tous les volets de l'affaire, a écopé d'une peine de 9 ans et demi de réclusion. Le tribunal a condamné également à 7 ans et demi et 5 ans de réclusion deux exécutants des brigandages. La sanction infligée à Jean-Pierre Jaquet est de 4 ans et demi de détention.

Au terme de la lecture du verdict, le tribunal a prononcé l'arrestation immédiate de Jean-Pierre Jaquet et de deux autres accusés, ainsi que le maintien en détention d'un quatrième prévenu. Pour sa part, le patron de l'entreprise de polissage Miranda a été condamné pour complicité dans le braquage d'un convoi de Rolex.

Selon le dispositif du jugement, l'horloger Jean-Pierre Jaquet devra s'acquitter d'une créance compensatrice de 750 000 francs. En plus de malversations d'ordre fiscal, il a été reconnu coupable du recel de l'or dérobé chez RSM, dont la valeur est estimée à 650 000 francs.

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